Face à Trump, un parti démocrate divisé
En remportant une très large victoire aux élections de mi-mandat, le parti démocrate a repris le contrôle de la Chambre des représentants du Congrès. Cela lui confère trois pouvoirs importants : celui de déclencher des commissions d’enquête parlementaires susceptibles de contester les excès de la Maison-Blanche ; celui de bloquer toute proposition de loi (y compris budgétaire) au Congrès, et surtout, celui de prendre l’initiative sur l’agenda législatif en proposant ses propres réformes.
Pourtant, si on met de côté l’épisode du Shut Down, le parti démocrate apparait plus que jamais divisé quant à la stratégie à suivre et aux objectifs à atteindre. L’aile gauche progressiste, majoritaire dans l’opinion, reste trop minoritaire politiquement pour imposer ses choix à une aile droite néolibérale sous l’influence grandissante des lobbies et intérêts privés. Décryptage.
1) La stratégie offensive de l’aile gauche progressiste
Trois jours après la victoire du parti démocrate aux midterms, Bernie Sanders signe une tribune dans le Washington Post pour décrire sa vision de la stratégie à suivre.
Pour le sénateur socialiste, il faut résister à la tentation d’ensevelir l’administration Trump sous les commissions d’enquête, et se focaliser sur l’aspect législatif. Les démocrates ont remporté les élections en faisant campagne pour la défense de l’assurance maladie plus que contre Trump, et ils doivent désormais voter un ensemble de lois progressistes, largement populaires auprès de l’opinion publique, pour obliger le parti républicain (majoritaire au Sénat) et Donald Trump (qui dispose d’un droit de véto) à prendre clairement position contre ces réformes.
Quelles sont-elles ?
- Une extension du régime d’assurance maladie publique « Medicare », pour paver la voie à un système d’assurance santé universel et entièrement public, le fameux « Medicare for all ».
- La hausse du salaire minimum fédéral à 15 dollars de l’heure (contre 7,5 aujourd’hui, bien qu’il soit plus élevé dans certaines villes et États).
- Un « green new deal » pour combattre le réchauffement climatique tout en créant des millions de postes à l’aide d’une garantie universelle à l’emploi.
- Un plan massif d’investissement dans les infrastructures du pays
- L’accès gratuit à l’université, sous condition de ressources
- Une réforme fiscale pour faire payer aux riches leur juste contribution
- Une réforme complète du système judiciaire et de la politique migratoire
L’objectif n’est pas d’obtenir des compromis avec les républicains et Donald Trump, mais de les mettre au pied du mur tout en créant de l’enthousiasme autour du parti démocrate. C’est également dans ce but que la nouvelle star du Congrès, Alexandria Ocasio-Cortez, défraie la chronique lorsqu’elle accompagne des activistes ayant pénétré dans le parlement pour faire un sitting façon « Nuit debout » et exiger la création d’une commission sur le réchauffement climatique, ou encore lorsqu’elle propose dans une interview de taxer les revenus supérieurs à dix millions de dollars au taux marginal de 70 %. Ces propositions n’ont aucune chance d’aboutir dans les deux prochaines années, mais elles permettent de se rendre maitre du discours médiatique, et de générer de l’adhésion à un programme résolument progressiste.
Cette stratégie conflictuelle se comprend. Il faudrait être fou pour espérer obtenir des compromis significatifs avec le leader de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, lui qui a fondé son succès politique sur sa pratique de l’obstruction parlementaire.
Il faudrait être encore plus déconnecté du réel pour espérer obtenir quoi que ce soit de Donald Trump, un fasciste en puissance (1) qui est passé maitre dans l’art du chantage, mais n’a jamais démontré le moindre appétit pour signer des « deals » avec l’opposition. L’actuel blocage du gouvernement transformé en véritable prise d’otage confirme cette analyse.
Le compromis, c’est pourtant la voie que semble avoir choisie le parti démocrate, sous le leadership de sa nouvelle chef de majorité parlementaire : Nancy Pelosi.
2) La voie modérée des démocrates de « l’establishment »
En politique, tout succès électoral nécessite de faire passer son « message », aussi creux soit-il, aux électeurs. Pour ce faire, les candidats peuvent compter sur trois leviers :
- Le travail militant de terrain (porte-à-porte, tractage), de loin le plus efficace et le plus couteux
- L’exposition médiatique gratuite, via les interviews, portraits, gros titres, polémiques et reportages
- L’exposition médiatique payante, via les réseaux sociaux, appels téléphoniques, courriers et clips télévisuels.
Avec ses propositions audacieuses, l’aile gauche du parti démocrate agit essentiellement sur les deux premiers leviers. Son message politique attire l’attention des grands médias et mobilise une base militante très active. Les démocrates centristes et les républicains, eux, concentrent l’essentiel de leurs efforts sur le troisième levier.
Cela demande de réunir des sommes considérables (près d’un milliard de dollars dans le cas d’Hillary Clinton en 2016). Or, depuis la décision de la Cour Suprême « citizen united », les dépenses de campagne sont totalement débridées. Un groupe d’individus ou une entreprise peut financer la campagne d’un candidat via des chèques d’un montant illimité adressés directement à son comité de campagne, ou simplement diffuser des publicités sans l’avis dudit candidat à travers les médias jugés opportuns (cela allant du spot publicitaire télévisé jusqu’à l’appel téléphonique robotisé).
Les candidats doivent se plier au jeu de la levée de fonds, et séduire les potentiels donateurs. En contrepartie, ces derniers attendent un retour sur investissement qui peut se matérialiser par le soutien à des efforts législatifs, le refus de voter certaines réformes, ou la simple prise de parole publique en faveur de leurs intérêts. Et comme les donateurs arrosent généralement les deux partis, cela évite que certaines réformes et initiatives voient le jour (en particulier en matière de régulation bancaire et de remise en cause de l’industrie de la santé et de l’armement).
À l’exact opposé, les plus progressistes des candidats démocrates refusent purement et simplement de se faire financer par des intérêts privés, à l’exception des dons individuels plafonnés. L’aile droite démocrate, elle, doit accepter de faire des compromis avec le parti républicain et ses propres donateurs, avant de penser à l’intérêt du public.
Ceci explique le discours de Nancy Pelosi à sa prise de fonction, où elle évoquait sa volonté de tendre la main aux républicains. Il ne saurait donc pas être question d’une proposition de loi « medicare for all » (assurance maladie universelle publique) ou d’une réforme fiscale ambitieuse, ni d’un « green new deal », et encore moins d’une réforme du code électoral interdisant les financements privés…
Pour s’en assurer, les oligarques qui financent la politique américaine ont pris soin d’ajouter une corde à leur arc…
3) Les enseignements de la bataille pour la direction de la chambre des représentants
Dès l’annonce des résultats des midterms, la question de savoir qui sera élu au poste clé de chef de la majorité à la Chambre des représentants (Speaker of the House) cristallise les antagonismes. Pour l’establishment démocrate, Nancy Pelosi représente la candidate idéale.
Vétéran du Congrès où elle exerce des mandats successifs depuis plus de trente ans, elle a gravi les échelons du pouvoir jusqu’à occuper le fameux poste de Speaker of the House sous Georges Bush puis Barack Obama. Jugée particulièrement efficace pour réunir les votes nécessaires et gérer les conflits entre les différentes factions du parti démocrate, elle peut se targuer d’avoir fait voter la réforme d’assurance maladie d’Obama, en dépit des multiples obstacles, puis de l’avoir protégée des tentatives d’abrogation par le parti républicain sous Donald Trump, en tant que chef de l’opposition à la Chambre des représentants (minority leader). Ses détracteurs lui reprochent un manque de charisme patent, son soutien indéfectible au néolibéralisme et au complexe militaro-industriel et sa culture du compromis (avec les donateurs privés et le parti républicain). Elle doit son ascension non pas à ses idées ou à l’enthousiasme qu’elle serait capable de susciter, mais à sa capacité à lever des fonds et à construire des alliances. (2)
Malgré ces défauts, personne au sein du parti démocrate ne va contester sa nomination.
Le Caucus progressiste contre les caucus de centre droit.
La Chambre des représentants fonctionne un peu comme l’Assemblée nationale en France. S’il y a une majorité et une opposition qui alternent entre le parti républicain et le parti démocrate, chaque faction s’organise en multiples groupes parlementaires, appelés caucus.
Cela permet à ces groupes, en adoptant une discipline de vote, de faire bouger les lignes de leur majorité, de forcer des compromis ou de promouvoir leurs propres initiatives. Le parti républicain, par exemple, a été tiré vers l’extrême droite par le « freedom caucus », un groupe de parlementaires associé au Tea party, minoritaire en termes d’élus, mais à l’influence grandissante.
De même, le parti démocrate compte différents caucus de taille variable, le plus important étant le « progressive caucus ». Fort de 103 membres (sur 235), il reste néanmoins minoritaire face au cœur du parti.
Les partisans de la ligne Bernie Sanders espéraient qu’une personnalité issue de ses rangs conteste la candidature de Nancy Pelosi. Cette dernière s’était néanmoins assuré le support d’un nombre important d’élus en les aidant à récolter des fonds pour leur campagne électorale. Lorsqu’il est apparu qu’aucun challenger n’allait disputer sa candidature, la gauche a tenté de monnayer son soutien contre des postes clés dans les différents commissions et comités.
Pourtant, Nancy Pelosi aura finalement cédé davantage à l’aile droite du parti qu’aux progressistes.
Trois petits caucus dont les membres sont essentiellement redondants ont exercé un chantage important pour monnayer leur soutien : le « problem solver caucus », le « blue dogs » caucus et les « new democrats ». Le point commun de ces trois groupes, dont le plus influent compte 24 membres, est leur désir de faire des compromis avec leurs homologues du parti républicain.
Le « problem solver caucus » dispose également de 24 élus conservateurs, ce qui permet à ce groupe « bipartisan » de voter ensemble contre des textes jugés trop progressistes. L’année dernière, le groupe avait tué dans l’œuf des amendements visant à réguler les petites et moyennes banques lors de la loi de dérégulation financière. (3)
Ses priorités politiques sont clairement affichées : défendre les intérêts industriels et s’opposer à l’élargissement des libertés individuelles.
Ses membres démocrates ont été sélectionnés (en tant que candidats) et financés par un groupe d’influence transpartisan nommé « No Labels », financé majoritairement par des milliardaires républicains. Parmi les donateurs, on compte de nombreux milliardaires gestionnaires de hedge funds, le propriétaire de FoxNews, le lobby des télécoms (attaché au maintien de la privatisation d’internet) et celui des grands groupes de fast-foods (particulièrement préoccupé par la proposition d’augmentation du salaire minimum à 15 dollars de l’heure).
En clair, une partie des donateurs républicains ont décidé d’adopter une nouvelle tactique : acheter des élus démocrates, dont l’idéologie néolibérale sert leurs intérêts. (4)
Bien sûr, ces « congressmen » ne peuvent pas se permettre de voter systématiquement avec le parti républicain alors qu’ils ont été élus sous étiquette démocrate, mais ils peuvent occasionnellement se ranger du côté conservateur lorsque la situation l’exige.
Leur pression a permis de conforter la candidature de Nancy Pelosi, et de limiter l’influence du « progressive caucus » au sein des comités parlementaires. Mais surtout, elle a débouché sur le vote d’une série de règles de fonctionnement, dont le très critiqué « paygo ».
Paygo : Le parti démocrate prisonnier de son idéologie néolibérale
À peine le nouveau Congrès investi, le parti démocrate a décidé de voter en interne une règle de fonctionnement dite « paygo » pour « pay as you go » qui stipule que chaque réforme votée doit être financée, soit en augmentant les recettes de l’État, soit en coupant dans ses dépenses. (5)
A priori, cela relève du bon sens. Mais en pratique, cette règle appliquée en France impliquerait que chaque nouvelle dépense (par exemple, les 20 milliards du CICE ou la récente décision de défiscaliser les heures supplémentaires) soit immédiatement compensée par une loi augmentant les impôts ou baissant les dépenses, avant le vote du budget qui vient boucler l’année, et sans possibilité de financement par des déficits.
La gauche démocrate dénonce un mécanisme qui lie les mains des progressistes, alors que les républicains, eux, ne se préoccupent jamais de financer leurs réformes. Le meilleur exemple en date concerne les baisses d’impôts votées en 2018, financées par 1500 milliards de dollars de dette supplémentaire (sur dix ans).
Voter une réforme de l’assurance maladie qui nécessiterait — en même temps- d’augmenter les impôts réduit drastiquement les chances de voir pareille initiative aboutir. Or la fameuse proposition au cœur du projet démocrate, plébiscité par l’opinion publique, n’est autre que la réforme de l’assurance maladie « Medicare for all ».
En clair, sous Pelosi et le centre droit démocrate, aucune chance de voir passer la moindre réforme véritablement progressiste. Et ce, alors même qu’elle serait de toute façon bloquée par le Sénat et la Maison-Blanche.
4) Une présidentielle révélatrice des lignes de fractures du parti
L’élection présidentielle de 2020 arrive à grands pas. Les douze débats télévisés prévus pour la primaire démocrate devraient débuter en juin 2019 et s’échelonner sur six mois. Les élections pour désigner le candidat qui affrontera Donald Trump s’étaleront dans les cinquante États entre Février et juin 2020.
On compte déjà cinq candidats déclarés, et une demi-douzaine d’autres dans les starting-blocks. La presse américaine couvre cette précampagne sous le mode exclusif du « horse race reporting » (journalisme de course hippique) : qui fait la course en tête dans les sondages, qui a la personnalité susceptible de plaire aux électeurs (être une femme, une personne de couleur, jeune, ou les trois à la fois serait préférable selon les experts) et qui semble capable de lever le plus de fonds et de militants.
Il existe pourtant une autre façon de trier les candidats : en fonction de leur idéologie politique et de leur proximité avec les intérêts financiers, en particulier ceux de Wall Street.
Car il existe un véritable paradoxe au sein du parti démocrate. D’un côté, le programme de la gauche radicale est de plus en plus populaire auprès de l’électorat, ce qui entraine l’ensemble du parti vers la gauche. Difficile pour un candidat de ne pas se prononcer pour la nationalisation de l’assurance maladie (medicare for all), l’éducation secondaire gratuite et la hausse du salaire minimum à 15 dollars. Même la garantie universelle à l’emploi reçoit le soutien de nombreux candidats.
Ces propositions vont à l’encontre des intérêts des puissances financières qui, depuis l’ascension de Donald Trump, se désolidarisent du parti républicain et investissent de plus en plus lourdement dans le camp démocrate.
Cette contradiction entre un électorat qui se déplace vers la gauche et un parti de plus en plus dépendant et courtisé par la sphère financière se projette directement sur les candidats à la présidentielle.
À droite, on retrouve Joe Biden, ancien Vice-Président de Barack Obama et grand favori de « l’establishment ». Il est en tête des principaux sondages, mais suscite des inquiétudes quant à ses chances de succès. Son âge avancé (79 ans) et le fait qu’il ne coche aucune des cases prisées par les journalistes politiques (ni jeune, ni Afro-Américain ou latino, ni femme) s’ajoute à ses nombreuses casseroles. Comme Hillary Clinton, il représente la vieille politique, avait voté pour la guerre en Irak et défendu les politiques d’incarcération de masse.
Le jeune Beto O’Rourke représente une solution de substitution prometteuse. Sa campagne malheureuse pour le poste de sénateur de l’État du Texas lui a conféré une aura nationale, en grande partie grâce à son positionnement progressiste. Mais depuis sa récente célébrité, Beto a pris soin d’éviter de soutenir publiquement l’idée d’une réforme profonde du système de santé ou d’autres propositions radicales. Wall Street et l’establishment démocrate ne s’y sont pas trompés et poussent en faveur de sa candidature. O’Rourke serait un parfait successeur à Barack Obama, ni trop à gauche, ni trop enclin à bousculer le statu quo.
Ensuite, on retrouve des candidats au discours plus marqué à gauche, mais restés fidèles aux intérêts financiers. Sur le papier, ces nouveaux visages ont tout pour plaire : issus d’une minorité ethnique et souvent des femmes, ils affichent des positions particulièrement progressistes et tiennent un discours qui rappelle étrangement celui du socialiste Bernie Sanders.
Pourtant, à chaque fois qu’un de ces jokers de Wall Street se déclare candidat, la presse progressiste démontre point par point leurs liens avec les puissances financières et leur passé de centriste néolibéral.
C’est le cas du maire de San Antonio Juan Castro, des sénatrices Kamala Harris (Californie), Kristen Gillibrand (New York), Tulsi Gabbard (Hawaï) et du sénateur Corey Brooker (New Jersey).
Ces candidats pourront compter sur la bienveillance d’un système médiatique allergique à la gauche socialiste.
Si Wall Street dispose de deux options, entre les vrais centristes et les faux progressistes, la gauche peut compter sur deux poids lourds potentiels : la sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren, officiellement déclarée candidate, et le sénateur socialiste Bernie Sanders.
La première est connue pour sa critique de Wall Street et ses propositions de loi visant à réguler le capitalisme. Le second, bien plus radical, est le principal responsable de l’évolution progressiste du parti démocrate et le seul candidat à tenir un véritable discours de classe. Sa mise en cause des milliardaires et des multinationales lui attire une hostilité médiatique palpable. Une montagne d’articles et de reportages a déjà été publiée pour le décourager de se présenter (trop vieux, trop masculin, trop à gauche).
L’avenir du parti démocrate et de la gauche américaine dépend pour beaucoup des primaires qui s’annoncent. Bien que logiquement favori, Bernie Sanders devra faire face à un champ très disputé, où de nombreux candidats pourraient tirer leurs épingles du jeu en adoptant ses propositions emblématiques et son discours populiste, le temps d’une campagne électorale. Ce ne sera pas la première fois qu’un candidat promettant le changement s’efforcera, une fois à la Maison-Blanche, de prolonger le statu quo…
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Notes et références
- Lire le paragraphe sur Donald Trump dans notre article « la démocratie américaine en péril »
- Lire ce portrait nuancé de Nancy Pelosi : https://theintercept.com/2018/11/20/nancy-pelosi-obamacare-democrats/
- The Intercept : https://theintercept.com/2018/11/29/no-labels-nancy-pelosi-speaker-house-no-labels/
- Idem 4
- https://thehill.com/opinion/campaign/420760-pelosi-would-sabotage-progressive-agenda-with-pay-go-rules
3 réactions au sujet de « Face à Trump, un parti démocrate divisé »
J’ai apprécié cet article (les précédents aussi), mais pour facebook, twitter et ggogle+, non, merci!!!
Merci. Je comprend, Twitter et Facebook permettent de suivre la publication des articles, notre actualité et nos billets plus courts qui ne font pas l’objet d’articles, mais si vous n’y êtes pas déjà inscrit, ce n’est pas une raison suffisante pour faire le pas, au contraire 😉
comme vous, j’ai vraiment apprécié l’article de politicoboy ainsi que son intervention à le Media, mais fessebouque et touitteur, ce sera sans moi.
merci pour tout politicoboy