Donald Trump face au spectre de la destitution
La procédure de destitution de Donald Trump, bien qu’elle soit quasi assurée d’échouer au Sénat, restera dans l’histoire comme une tragi-comédie absurde où se mêlent ironie, bêtise et incompétence… …
Donald Trump est le 45ème président des Etats-Unis d’Amérique. Sous cette catégorie vous trouverez l’ensemble des articles traitant de sa présidence et des enjeux qu’elle présente, à travers le point de vue d’un Français vivant au Texas.
La procédure de destitution de Donald Trump, bien qu’elle soit quasi assurée d’échouer au Sénat, restera dans l’histoire comme une tragi-comédie absurde où se mêlent ironie, bêtise et incompétence… …
« Trump sera réélu ». Cette curieuse certitude, à 16 mois de l’élection présidentielle, semble omniprésente dans les consciences des journalistes et médias français, ce qui explique probablement pourquoi tous les compatriotes avec qui j’ai pu m’entretenir affirment l’inéluctabilité du second mandat du milliardaire.
Pourtant, les principaux indicateurs sont au rouge, et si l’élection devait avoir lieu demain, elle se traduirait par une défaite d’ampleur historique pour Donald Trump. Ce qui ne veut pas dire que la partie soit gagnée pour les démocrates. Explications.
Le procureur spécial Robert S Mueller a dirigé pendant 22 mois la fameuse enquête chargée de faire la lumière sur l’ingérence russe dans les élections de 2016, de statuer sur une potentielle collusion entre Donald Trump et le Kremlin, et de déterminer si le président américain avait commis une « obstruction à la justice ».
Rendues publiques en avril dernier, ses conclusions ont douché les principaux espoirs démocrates, concluant à l’absence de collusion entre Trump et la Russie, et refusant de délibérer sur une possible obstruction, malgré une pléthore de faits accablants.
En auditionnant Robert Mueller sous serment, le parti démocrate espérait capitaliser sur le contenu du rapport et relancer le débat sur une potentielle destitution. Voici ce qu’on en retiendra.
Des demandeurs d’asile parqués dans des centres de détention aux conditions inhumaines, qualifiées de camp de concentration par l’élue new-yorkaise Alexandria Ocasio-Cortez, jusqu’aux chants fascistes scandés dans les meetings de Donald Trump, en passant par des tweets racistes défendus par le parti républicain et une milice « fascitoïde » au sein des gardes frontières, l’Amérique de Trump prend un tournant de plus en plus sombre. À l’origine de ce basculement, une crise migratoire dont la gestion fait écho à l’approche européenne, et un racisme profondément ancré dans l’ADN du président des États-Unis, et de son parti. Retour sur une séquence inquiétante. …
Trois décisions rendues coup sur coup par la Cour suprême des États-Unis ébranlent les fondations de la démocratie américaine. La première refuse temporairement à l’Administration Trump d’inclure une question discriminatoire dans le prochain recensement, sans pour autant interdire cette initiative. La seconde, plus grave, entérine la pratique du découpage partisan des circonscriptions électorales. La troisième valide le recours aux purges des listes électorales qui impactent majoritairement les citoyens de couleurs. En d’autres termes, ce seront les élus qui choisiront leurs électeurs et non l’inverse, tandis que seront exclus du processus démocratique un grand nombre d’Américains issus de l’immigration ou appartenant à une minorité ethnique. Une victoire pour le Parti républicain qui travaille depuis deux décennies à la limitation du droit de vote à ses seuls électeurs. Explications. …