Trump inculpé pour tentative de fraude électorale : le stress test des institutions américaines

Trump inculpé pour tentative de fraude électorale : le stress test des institutions américaines

Trump dénonce un procès politique mené par Joe Biden, en difficulté dans les sondages. En réalité, quelles que soient les motivations du procureur spécial Jack Smith et du Département de la Justice (DOJ), les faits parlent d’eux même.

Ce mardi 1er août 2023, Donald J Trump a été inculpé par un Grand Jury fédéral pour son rôle présumé dans la tentative de subvertir les élections de 2020. C’est la troisième fois qu’il est ainsi mis en accusation et la seconde fois au niveau fédéral, ce qui est inédit pour un ancien président. Avant cette nouvelle affaire, Trump avait été mis en examen pour falsification de documents financiers dans l’affaire «Stormy Daniels» par le procureur du district de Manhattan, un délit pouvant potentiellement être requalifié en violation des règles de financement des campagnes électorales. Puis il avait été inculpé dans l’affaire des documents classés « secret-défense » qu’il avait illégalement conservés en sa possession et refusé de restituer aux archives nationales. Cette fois, c’est donc pour son rôle dans la contestation des élections de 2020 ayant conduit au saccage du Capitole le 6 janvier 2021 qu’il se retrouve de nouveau inquiété par la Justice.

Trump victime d’un coup d’État judiciaire?

Cette analyse se heurte aux faits les plus élémentaires. Dans les deux affaires qui pourraient conduire Trump en prison, l’inculpation a été obtenue par le «special counsel» Jack Smith, un procureur fédéral disposant d’un statut spécial censé garantir une forme d’indépendance vis-à-vis du DOJ, dont il n’est pas un employé.

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