Entre deux tours, le debrief

Entre deux tours, le debrief

La confusion qui règne avant le second tour de cette élection dépasse de loin celle que l’on avait pu observer en préalable au premier. Entre les manœuvres abjectes du FN, la position critiquée de la France Insoumise, et le début de campagne calamiteux de Macron, le 23 avril 2017 ne ressemble en rien au 21 avril 2002. Décryptage et explications.

Pourquoi la France Insoumise ne se soumet-elle pas ?

Commençons par le sujet qui, curieusement, semble générer le plus d’émotion chez nos amis journalistes et faiseurs d’opinions, le refus de la France Insoumise de donner une consigne de vote.

Notons en premier lieu que l’attitude adoptée par Jean-Luc Mélenchon, la consultation des militants sur le choix du second tour, n’aurait dû constituer une surprise pour personne, puisqu’elle avait été annoncée dès la création du mouvement. Le silence de quatre jours suite à l’intervention le soir des élections s’inscrit également dans la continuité de Lionel Jospin qui avait pris cinq jours de réflexion avant d’appeler à voter contre Le Pen, par simple communiqué écrit (mais pas pour Chirac, comme le rappel Marianne). (1)

De François Hollande aux éditorialistes de tout poil, de nombreuses voix s’étaient élevées au cours des dix derniers jours pour alerter l’opinion sur le risque Mélenchon, un soi-disant dictateur en puissance. Ces mêmes voix s’étranglent à présent devant l’irresponsable consultation démocratique. L’ironie vous échappe peut-être, car tout de même c’est de faire barrage au fascisme qu’il s’agit !

Cela amène à se poser la question de l’efficacité du front républicain, déjà mis à mal par la fameuse stratégie de Ni-Ni du parti LR, et qu’en réalité seuls deux candidats sur onze à ce jour ont rejoint (Fillon et Hamon).

Partons de 2002, puisqu’à cette époque lointaine Mélenchon avait appelé à voter Chirac contre l’avis de Jospin. Cette stratégie s’était-elle avérée payante ? Non. Le FN n’a cessé de progresser depuis, non seulement en termes de scores électoraux, mais également au niveau des consciences. On rappellera au passage le débat sur l’identité nationale de Sarkozy et la loi de déchéance de nationalité de Hollande, empruntés au programme du FN.

En réalité, une seule chose a permis de faire (modestement) reculer l’extrême droite et ses idées, c’est la France Insoumise et son travail de terrain. (2) Il suffit d’observer les résultats du premier tour, partout où Mélenchon arrive en tête, le FN fait des scores déplorables. Inversement, là où Macron est haut, Marine Le Pen l’est aussi. Pour la première fois depuis Mitterrand, la gauche progresse chez les classes populaires.

Si l’extrême droite fait carton plein dans la ruralité, chez les classes modestes, en particulier dans les quartiers sensibles et les villes à forte immigration, Mélenchon arrive en tête.

En observant les compilateurs de sondage, la corrélation entre la montée de Mélenchon et la descente de Marine Le Pen saute aux yeux.

Ce n’est donc pas les politiques de Macron sous Hollande, ni celle de Sarkozy et Fillon avant eux, qui ont fait reculer le FN, mais bien la campagne de la FI. Il aura manqué 1,5 % des suffrages pour éjecter le Front National du second tour. Or, on ne peut pas dire que les médias et les principaux politiciens aient cherché à éviter un scénario qui les arrangeait bien.

En réalité, tout a été fait pour assurer la présence de Marine Le Pen au second tour, depuis les choix des questions du débat à cinq de TF1 aux interventions ciblées des éditorialistes, les amalgames volontaires entre le programme du Front National et celui de la France Insoumise, jusqu’à la récupération par le chef de l’État du fait divers des Champs Élysées (si tragique qu’il fût).

Un symbole résume parfaitement la préférence accordée à l’extrême droite : le traitement différentiel opéré par Pujadas lors des passages de Mélenchon et de Marine Le Pen dans son émission politique.

Que le FN soit un épouvantail utile, la roue de secours du système, personne ne peut véritablement le contester.

Ce constat n’implique pas de refuser de voter contre le Front National, mais explique que dans le cas de la France Insoumise, la consigne de vote n’est pas la meilleure réponse à apporter à la menace fasciste.

Pour trois raisons qui semblent échapper totalement aux commentateurs.

  1. Sur le court terme, donner une consigne ne garantit pas qu’elle serait suivie, et pourrait produire l’effet inverse escompté. Appeler à voter Macron risquerait de repousser une partie des électeurs fraîchement acquis vers l’abstention, voir le vote Le Pen sur le coup de la colère. Au contraire, donner le choix entre abstention et vote Macron invite au geste le plus vertueux.
  2. Sur le long terme, quelle crédibilité aurait eue la France Insoumise pour mener ses prochaines batailles ? Comment convaincre les abstentionnistes de voter en 2022 si Mélenchon adoube automatiquement Macron ? En réalité, ce soutien inconditionnel réduirait le jeu politique à une dualité dangereuse entre le FN et le « tout sauf le FN ». Il signerait la mort des alternatives de gauche et propulserait le Front National au rang de « premier parti d’opposition ». Hamon peut soutenir Macron puisqu’il partage la même plateforme politique (européiste convaincu). Pas Mélenchon, ni Poutou et Arthaud d’ailleurs qui ont déjà dit qu’ils s’abstiendront.
  3. Donner une consigne de vote divisera nécessairement les électeurs de Mélenchon. Or, de ces électeurs, la France Insoumise aura grand besoin aux législatives. L’absence de consigne et la démarche participative (qui se retrouve dans l’ADN du mouvement) sont donc cohérentes pour prolonger l’unité, et la lutte contre le FN.

L’adhésion de la jeunesse et des classes populaires au mouvement FI est aussi impressionnante que fragile, aussi enthousiasmante que précieuse. (3) Il serait pure folie de repousser ces nouveaux et futurs électeurs vers l’abstention et l’extrême droite, en affichant sans retenue un soutien « au système ».

Mélenchon et la France Insoumise s’inscrivent donc dans une logique de temps long, de stratégie cohérente pour combattre durablement le FN, et éviter qu’il soit à 35 % ou plus au premier tour en 2022.

Bien sûr, il ne faudrait pas installer Marine Le Pen au pouvoir en 2017 par peur de la voir gagner cinq ans plus tard. C’est précisément cette réalité qui rend la position de la FI très difficile, et qui explique l’intransigeance face à Marine Le Pen.

Dans ces conditions, le mieux que l’on puisse faire est encore de respecter ce choix, et de concentrer nos attaques sur le FN. Or, que font l’ensemble des grands médias et de la classe politique ? Ils tapent sur la FI, au point de donner envie à certains de voter Le Pen. Un jeu particulièrement dangereux qui ne peut s’expliquer que par une seule logique : la volonté de tuer dans l’œuf ce jeune mouvement.

Il serait en effet « regrettable » que la France Insoumise remporte 20 % des sièges à l’Assemblée et se mette à imposer ses thèmes (écologie, répartition des richesses, 6e république) dans le débat public, ou puisse s’opposer fortement aux lois Macron. Car c’est bien les militants de gauche qui se prenaient du gaz lacrymogène en juillet pour protester contre la loi El-Khomri. L’extrême droite, elle, soutenait le projet sans le dire, comme à son habitude.

 

Le 23 avril 2017 n’est pas le 21 avril 2002, le jeu dangereux d’Emmanuel Macron.

En 2002, Chirac avait su trouver les mots justes. Au lieu de célébrer sa victoire à la Rotonde comme l’a fait Macron, il avait évoqué la gravité du moment. Au lieu de se précipiter pour servir un discours creux et inviter son épouse sur scène pour partager sa joie, il s’était mué dans un long silence de plusieurs heures avant de finalement prendre la parole avec gravité et humilité. Bien sûr, la présence de Marine Le Pen au second tour était anticipée, mais qui a cherché à l’empêcher ? Surement pas Emmanuel Macron, parti faire des courbettes à Philippe de Villiers, soutien officieux de Marine Le Pen, à l’été 2016. Il disait alors aux micros des journalistes qu’il serait « sectaire » de lutter contre les idées d’extrême droite. (4)

En 2002, la présence de Jean Marie Le Pen fut un choc qui provoqua d’amples manifestations. Celle de Marine Le Pen, en tout point aussi abjecte que son père, malgré le maquillage médiatique et programmatique, nous avait été annoncé il y a trois ans déjà.

L’hypocrisie de nos dirigeants qui n’ont rien fait pour l’empêcher, au contraire, éclate au grand jour lorsqu’ils somment tous les Français, abstentionnistes, de droite ou de gauche, de faire barrage au FN. On frise la prise d’otage.

Dans ce contexte explosif, Emmanuel Macron semble accumuler les erreurs. Il commence par nous rappeler le Fouquet’s de Sarkozy en célébrant sa victoire en présence de Jacques Attali à la Rotonde.

Le même Jacques Attali explique au journal de France 2 que le licenciement boursier de trois cents ouvriers de Whirlpool ne serait qu’une anecdote ! Trois jours plus tard, il accuse les médias de rouler inconsciemment pour le Front National. On prend la mesure de la déconnexion totale de ce monsieur avec le monde réel.

De la même façon, le lendemain du premier tour, au vingt heures de France 2, Emmanuel Macron commet trois erreurs qui en disent long sur sa confiance absolue dans sa victoire.

Premièrement, contrairement à ce que fit en son temps Jacques Chirac, il n’appelle pas à voter contre Le Pen. Il demande un vote d’adhésion. C’est courageux, mais absurde. Comment peut-il espérer que la Manif pour tous ou la Gauche qui le combat depuis cinq ans adhère à son projet ?

Il poursuit l’interview en tenant des propos insultants envers les électeurs de la France Insoumise : « vous valez mieux que ça » dit-il de la consultation démocratique de Mélenchon. Une phrase qu’il a répétée trois fois depuis en cinq jours. On imagine la réaction d’un militant qui tracte cinq fois par semaine de sept heures à midi sur les marchés. Une magnifique main tendue, vous en conviendrez !

Les électeurs de Fillon ne sont pas en reste. Quand le journaliste lui demande ce qu’il pense des élus LR qui refusent d’appeler à voter pour lui, Macron répond « on a les représentants qu’on mérite ». Il chercherait à faire gagner Marine Le Pen qu’il ne s’y prendrait pas autrement.

On comprend pourtant sa position délicate. S’il est arrivé en tête au premier tour, 55 % de ses électeurs l’on choisit par défaut, par vote utile. (5) Et il voudrait que les Fillonistes et les Mélenchonistes adhèrent à son projet, lui qui n’a convaincu que 12 % des Français.

Le cas Whirlpool

Lorsque Emmanuel Macron va avec courage et humanité discuter pendant une heure avec les ouvriers de Whirlpool, il se refuse à faire de fausses promesses, mais finit ainsi par admettre n’avoir rien de précis à leur offrir. Marine Le Pen déboule pour prendre trois selfies et sourire aux caméras dix minutes. Que dit-elle aux personnes rassemblées ? Protectionnisme et recherche d’un repreneur. On est loin des solutions de Ruffin ou Mélenchon, mais au moins propose-t-elle quelque chose.

Cet épisode illustre le piège tendu par le Front National. Le second tour sera un référendum pour ou contre la mondialisation. Or, qui en France approuve la mondialisation ces jours-ci ?

François Hollande lui-même vient de comparer le second tour au vote sur le Brexit. N’a-t-il pas tiré les enseignements de cet épisode ?

Et pourtant, au lieu de chercher à rassembler et alerter sur le risque du Front National, les grands médias célèbrent déjà la victoire de leur poulain :

A tel point que Laurence Pariso, qui ne retient plus sa joie, offre ses services pour le poste de premier ministre. On imagine mal le président de la CGT en faire autant. En réalité, la classe dirigeante est partagé entre jubilation  coupable et indignation décomplexé envers la gauche « irresponsable ».

Pendant ce temps, Marine Le Pen progresse, et reprend six points à Macron, comparé aux dernières enquêtes du premier tour.

Marine Le Pen, la grande manipulation

Si on omet les propos homophobes du président d’honneur du Front National à propos du policier tué sur les Champs Élysées et le fait que l’actuel président par intérim du FN a remis en cause l’existence des chambres à gaz, force est de constater que Marine Le Pen profite d’un scénario de campagne idéale. Quoi de mieux que le candidat des banques, de la finance et de la casse sociale par 49-3 pour lui permettre de développer un projet social et proche des gens ?

Dès le lendemain du premier tour, un tract du FN comparant les programmes de la France Insoumise et de Marine Le Pen, imprimé à plusieurs millions d’exemplaires, circule à grande vitesse, sur internet comme dans les boîtes aux lettres.

Bien sûr, la comparaison est fausse, comme le démontre point par point l’équipe des décodeurs du Monde. Mais qui va les croire, eux qui avaient menti de façon caricaturale lorsqu’ils « décodaient » les positions géopolitiques de Jean-Luc Mélenchon ? (6)

Quand David Pujadas et François Lenglet projettent sur grand écran et devant cinq millions de téléspectateurs le même tract mensonger, comment ne pas craindre que certains Français tombent dans le panneau ?

Toute la désinformation des médias qui visait à mettre Mélenchon et Le Pen au même niveau profite nécessairement au FN. Les représentants de la France Insoumise tentent bien, pour la centième fois, d’expliquer que Marine Le Pen ne veut pas faire la retraite à soixante ans, qu’elle a soutenu la loi El-Khomri, qu’elle a expliqué au micro du Medef qu’elle supprimerait les trente-cinq heures… Sur les plateaux télé, les journalistes leur coupent la parole pour les sermonner sur la question de l’absence de consigne de vote !

L’épisode Whirlpool est un cas d’école. Marine Le Pen, qui avait paraphrasé François Ruffin lors du premier débat télévisé, est applaudie par une poignée de salariés devant les caméras de BFMTV, pendant que Macron discute avec l’intersyndicale à la chambre du commerce. Ce dernier a bon dos de parler ensuite pendant une heure devant les grévistes. Les dégâts médiatiques sont irrécupérables. Le coup de Marine Le Pen est aussi abject qu’efficace.

Une tragédie n’arrive jamais seule, et voici que Nicolas Dupon Aignan, promis au poste de Premier ministre du futur gouvernement Le Pen, se rallie à la campagne du FN. Difficile de lui reprocher cet opportunisme qui n’est pas sans rappeler le pari du vice-président Mike Pence. Ce dernier avait apporté un crédit décisif à la candidature de Donald Trump en acceptant d’être son colistier.

Ce ne sont pas les 4,7 % de report potentiel de voix qui risquent de compter, mais le soutien politique qui pourrait entraîner bien plus d’électeurs, en particulier les Fillonistes chauffés à blanc, à oser voter Marine Le Pen. Car elle a fait plusieurs concessions de taille suite à ce ralliement.

Les similarités avec l’élection américaine crèvent les yeux. Les certitudes du camp Macron de l’emporter, les erreurs désastreuses de début de campagne, le refus de compromissions, le mépris affiché envers les électeurs appelés à faire barrage au FN (LR et FI)…

Le meilleur allié de Macron reste probablement les sondages. Plus ils se resserreront, plus les abstentionnistes potentiels se résoudront à faire barrage. Mais Macron joue à un jeu dangereux. Pas sûr qu’il ressortira idem du débat télévisé qui s’annonce comme une véritable promenade de santé pour Marine Le Pen. Et ensuite, il restera trois jours pour limiter la casse.

Un tweet résumera parfaitement l’état d’esprit qui parcourt la gauche exaspérée :  

Conclusion :

Il semblerait qu’Emmanuel Macron et ses soutiens médiatiques et politiques s’efforcent de promouvoir le FN au rang de principale force d’opposition du pays. Non seulement cette attitude risque de conduire un grand nombre de députés d’extrême droite au parlement, mais elle vise à étouffer la gauche qui serait conduite à s’effacer devant le FN. Une tragédie quand on sait à quel point la présence de ce dernier au second tour s’est jouée dans un mouchoir de poche.

Tous les ingrédients semblent rassemblés pour conduire à la catastrophe, à l’exception d’un seul, le vote de gauche devrait malgré tout, qu’il s’abstienne ou se porte sur Macron, permettre à ce dernier de réaliser le plus beau hold-up de la cinquième république. Et probablement le dernier.

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Notes et références : 

  1. Lire cet article de Marianne qui reprend les évènements du 21 avril 2002
  2. Marianne, « Mélenchon a rebattu les cartes du vote populaire« 
  3. Mélenchon arrive premier chez les jeunes (30 %, devant Marine Le Pen à 21 % et Macron à 18 %). A cela il faut ajouter les nombreux jeunes n’étant pas encore en âge de voter se manifestant sur les réseaux sociaux pour le soutenir.
  4. Devant les journalistes, Emmanuel Macron déclarait : «Notre pays est paralysé parfois par une espèce de sectarisme, par des oppositions stériles qu’on voudrait créer. Il y a des divergences, elles sont réelles (…) C’est normal, c’est la vie politique. Philippe de Villiers a ses convictions que je respecte, j’ai les miennes, sur l’Europe, sans doute sur la société française. Nous appartenons à un même pays». 
  5. D’après une étude d’OpinionWay pour le journal Les Echos
  6. Voir cette réponse de l’équipe de campagne à l’article diffamant des décodeurs sur la Syrie.

 

 

 


2 réactions au sujet de « Entre deux tours, le debrief »

  1. Merci Politicoboy pour ces propos toujours bien sentis, amenés et traités avec objectivité en tout cas sans dogmatisme. Ce blog est très bien géré tant sur le fond que sur la forme.
    L origine du mal.
    Un petit dessin vaut mieux qu’un long discours sur le partage de la
    richesse produite.
    Sous le quinquennat de Hollande mon ennemi c’est la pompe a finance on constate une progression de l’indice du CAC 40 + 64,40% (Sans jeu de mots ou de chiffres !)
    https://investir.lesechos.fr/cours/indicecac-40,xpar,px1,fr0003500008,isin.html
    Ça donne une petite idée pour son poulain qui lui est un bon ami de la finance !!
    Posez vous la question, est ce que la France se porte mieux,
    socialement, économiquement ou en sont les inégalités, la précarisation, le chômage …
    A qui profite ce hold up sur la répartition Capital Travail..
    Alors après cette origine du mal ces entre gens, nous impose de les soutenir.. Comme l a si justement dit Hannah Arendt
    « Politiquement, la faiblesse de l’argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu’ils ont choisi le mal « .
    Voir également cet excellent post sur les crises qui clôture sur cette pensée d Hannah Arendt
    http://www.les-crises.fr/il-ne-suffit-pas-de-faire-barrage-au-fn-il-faut-lutter-contre-lorigine-du-mal-par-jacques-marie-bourget-gerard-mordillat-bertrand-rothe-et-kevin-victoire

  2. Merci ! Objectif je n’irais pas jusque là, l’objectivité n’existe pas comme disais bourdieux, mais cela n’empêche pas de fournir un point de vue honnête.

    Très bonne référence des Crises, merci du partage.

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