La bulle médiatique menace-t-elle la démocratie ?

La bulle médiatique menace-t-elle la démocratie ?

Des chaines de télévision privées chargées d’organiser les débats politiques officiels, la quasi-totalité des médias et organes de presse détenus par des grands groupes industriels, des journalistes accros aux taux d’audience, une population ultra connectée et adepte des réseaux sociaux, des chaines d’information continue en forte progression, la mise en concurrence des médias du service public avec le privé (1)… le système médiatique Français n’a plus rien à envier à son grand frère américain.
Or, aux Etats-Unis, les médias ont joué un rôle décisif dans le déroulement de l’élection présidentielle. Doit-on s’attendre aux mêmes effets en France ? Quel est le degré d’objectivité de la presse française et dans quelle mesure influence-t-elle le débat démocratique ? Pour tenter de répondre à ces questions,  l’observation de ce qui vient de se passer aux Etats-Unis constitue une première clé de compréhension.

L’enseignement américain

 

Nous avons évoqué à plusieurs reprises le rôle joué par les médias américains dans l’élection de Donald Trump, néanmoins, il est utile de revenir sur certains phénomènes précis.

 

1) Donald Trump et la course à l’audience :

Au cours des primaires républicaines, le président de CNN aurait déclaré « Trump est un désastre pour les américains, mais une bénédiction pour CNN » (2). Celui-ci, bien conscient de cette dynamique, a surfé sur ce phénomène pour s’imposer rapidement comme objet central des primaires auquel chaque candidat allait devoir se confronter. En se précipitant à son chevet, en commentant chacun de ses tweets et chacune de ses sorties, les grandes chaines américaines lui ont fourni une publicité sans précédent, dont la valeur commerciale se chiffrait en milliards de dollars (3). La rigueur et l’objectivité auraient imposé de traiter ses élucubrations comme des propos déplorables ne méritant surtout pas d’être pris au sérieux ou discutés dans des débats contradictoires à grand renfort de prétendus experts, invités à tenter de chiffrer le coût de la construction d’un mur de béton.

Au-delà du traitement particulier du personnage, c’est cette fameuse surenchère médiatique courant après l’audience, donc après l’émotion, qui a fait le lit des idées de Donald Trump en entretenant un climat de peur et d’inquiétude depuis des années. En France,  Jacques Chirac s’était fait réélire en faisant campagne sur l’insécurité avec la complicité (consciente ou non) des JT diffusant soir après soir des reportages plus spectaculaires les uns que les autres sur les « quartiers sensibles ».

Or, la course à l’audience et à la rentabilité financière favorise nécessairement l’émotion, les faits divers, les commentaires et les personnes au détriment de la réflexion, de l’analyse, des idées et des programmes politiques. Les candidats sachant exploiter ces phénomènes se voient ainsi avantagés par rapport à ceux qui proposent des réponses plus complexes et réfléchies. Donald Trump constitue l’exemple le plus criant d’un phénomène bien connu.

2) Bernie Sanders et l’objectivité des journalistes

Bernie Sanders apportait des idées nouvelles, transgressant le cadre établi. En particulier, la remise en question des institutions américaines, des médias, du mode de financement des campagnes politiques et du statut des institutions financières de Wall Street. Il proposait la gratuité de la santé et de l’éducation, dénonçait les traités de libre échange et proposait d’augmenter massivement les salaires.

Au lieu de s’emparer de ces idées, les grands médias de gauche et leurs éditorialistes se sont livrés à une campagne de décrédibilisation d’une violence inouïe, allant jusqu’à accuser Bernie Sanders d’antisémitisme (4). Le parti pris sans précédent de l’ensemble de la presse de gauche finit par couter de justesse la primaire au vieux sénateur, victime du « système » qu’il dénonçait. Le fait que ce parti pris ait permis à Donald Trump de se faire élire n’entraine aucune remise en question des fameux éditorialistes américains. Loin de faire leurs mea culpa, ils se déchainent sur tout ce qui bouge afin d’expliquer la défaite de Clinton : les institutions politiques américaines, les Russes, le FBI, les réseaux sociaux, le racisme des électeurs de Trump…

3) Les nouveaux médias

Les « nouveaux médias », comprendre les médias présents sur internet et relayés par les réseaux sociaux, ne sont que le produit logique de l’accélération des modes de consommation, la généralisation d’internet et la recherche de sources d’information alternatives aux médias classiques.

Le problème, c’est que ces nouveaux médias sont également biaisés, du fait de leur nature intrinsèque. La qualité même de l’information est parfois discutable, et dans certains cas, purement et simplement erronée.

Citons un exemple parmi d’autres. La semaine dernière, un homme est entré dans une pizzeria américaine armé d’un fusil d’assaut AR-15 et a ouvert le feu pour menacer les employés. L’homme était persuadé d’agir en héro après avoir lu des fausses informations accusant le restaurant de séquestrer des enfants dans sa cave. Ce fait divers qui aurait pu causer la mort d’innocents pizzaïolos met en lumière le problème de l’information par internet.

En plus de faciliter et d’amplifier la propagation des fausses informations, les réseaux sociaux présentent un second effet pervers : ils créent des « bulles de filtre » qui privent les utilisateurs d’une vision objective du réel. Les utilisateurs sont victimes de la partialité des sources qui leur parviennent via leurs cercles d’amis et de l’action des algorithmes qui poussent vers eux les contenus susceptibles de les intéresser tout en filtrant le reste, bloquant ainsi l’accès aux opinions contradictoires (5).

Pour lutter contre ce nouveau « fléau », les fact checkeurs des grands médias (comme « les décodeurs ») font leur apparition, avec la sainte mission de lutter contre les « intox » et de relever les mensonges des politiques. Car, fait à priori nouveau, les candidats mentent désormais ouvertement. Le fameux « mon ennemi, c’est la finance » a laissé place à des diatribes plus virulentes comme « les mexicains sont tous des violeurs et des trafiquants de drogues » et « les élections sont truquées ».

Les  « décodeurs » du monde.fr constitueraient le rempart contre la politique « post vérité », prêt à pourfendre les bulles subjectives créées par les nouveaux médias.

Mais si les décodeurs évoluaient eux aussi dans une bulle et procédaient à un filtrage des idées, ne seraient-ils pas encore plus dangereux que les algorithmes de Facebook et Google ? D’où cette question, nos médias sont-ils réellement objectifs et, en tant que quatrième pilier de la république, garants de la démocratie ?

Les médias en France

 

Pour vous faire une idée précise de l’état déplorable du système médiatique français, je vous recommande l’excellent documentaire « les nouveaux chiens de garde » ou plus court et également intéressant, la vidéo d’Usul « le journaliste ».

Selon les principaux intéressés, le système médiatique repose lui-même sur trois piliers : l’indépendance, le pluralisme, et l’objectivité.

L’indépendance ne trompe plus grand monde. A l’exception des chaines du service public, 99% des médias français sont détenus par des grands groupes financiers, comme l’illustre la carte ci-dessous produite par Acrimed pour Le Monde Diplomatique.

Si certains journalistes refusent d’admettre que leur ligne éditoriale puissent être influencée par leurs patrons, d’autres vont jusqu’à trouver cela normal (6).

Quant au service public, ses dirigeants sont directement nommés par le pouvoir politique. Il suffit de citer l’exemple de l’arrivée de Philipe Vals à la tête de France Inter, reconnaissant sans aucun complexe qu’il était normal de déprogrammer deux humoristes dont l’impertinence nuisait au président de la république, pour comprendre que l’indépendance est toute relative.

Les principaux journalistes et éditorialistes vedettes sont également en conflit d’intérêt personnel. Grassement payés par les chaines de télévisions et les radios, régulièrement invités sur les plateaux des émissions politiques, publiant des livres qui sont évoqués à chacun de leurs passages télévisés et souvent payés par des entreprises privés pour donner des conférences, quels intérêts auraient-ils à se montrer trop critiques, trop impertinents, trop clivant ?

Ainsi, il parait difficile d’en vouloir aux journalistes qui ne font qu’évoluer dans un système hautement concurrentiel et carriériste duquel ils dépendent.

Si l’indépendance est une farce, au moins reste-il le pluralisme, garant du débat contradictoire et des opinions alternatives, non ?

Non. Le fait que tous les grands titres de presse écrite soient détenus par des intérêts financiers privés et que les principaux journalistes « vedettes » aient des intérêts personnels à maintenir le statu quo n’encourage pas à croire au pluralisme de la presse. Mais au-delà de ce fait troublant, c’est l’interchangeabilité des principaux éditorialistes et leur longévité qui inquiète. Non seulement ils vont et viennent entre le service public et les médias privés, mais dans certains cas, ils passent volontiers d’organes de presse de gauche à droite.  Leurs connivences avec le système politique rend tout réel pluralisme des idées assez questionnable et explique pourquoi aucun grand média ne remet ouvertement en cause l’ordre établi, ce fameux « système » qui les fait vivre (7). Il suffit d’observer des cas concrets comme l’encensement d’Alain Juppé par tous les hebdomadaires ou l’engouement unanime et réellement troublant pour Emanuel Macron (8) pour se rendre à l’évidence de l’état alarmant du pluralisme de la presse française.

Reste l’objectivité, à priori garantie par l’intervention d’une autre catégorie d’acteurs : les experts.

Hélas, il suffit d’un rapide travail de mémoire pour se rendre compte du niveau d’incompétence de ces fameux experts. Depuis des années, les mêmes individus reviennent sans arrêt apporter leur opinion, en particulier en économie et politique, et ce malgré le fait qu’ils se soient systématiquement trompés sur toutes les grandes questions qui leur ont été posés. La crise économique des subprimes, la crise de la dette, les conséquences des politiques d’austérité ? Pas vu venir.  Le non au traité européen, la victoire du Brexit, l’élection de Donald Trump, les conséquences de la guerre en Libye ? Pas vu !

Et pourtant, qui est invité à commenter la victoire de Trump ? Le même BHL national qui nous avait entrainés en Libye. Comme si la France n’avait pas d’autres intellectuels plus compétents sous la main.

Depuis vingt ans, ce sont les mêmes, d’Attali à Eli Cohen, de Martin Hirscht à Alain Minc, d’Apathie à Duhamel, qui viennent nous expliquer que le programme de Mélenchon ne tient pas debout, que les verts n’ont rien compris aux enjeux énergétiques et que le vote FN progresse car la gauche « n’a pas su faire les réformes nécessaires ».

En plus de leur incompétence notoire, ils nagent eux aussi dans les conflits d’intérêts.  En particulier dans le cas des économistes, souvent membres de conseils d’administration des grandes banques, hedge funds ou aux autres institutions financières.

La France ne manque pourtant pas d’universitaires de qualité, alors pourquoi faire intervenir une fois par semaine Mr Barbier, rédacteur en chef du tabloïd l’Express, à l’émission du service public « C dans l’air » ? Il aura fallu que Thomas Piketty écrive un bestseller international pour être reçu sur les plateaux télévisés (en tant qu’économiste de gauche, bien que son livre ne remette en aucun cas le capitalisme en cause) et que Bernard Maris se fasse assassiner pour que son journal soit cité dans les revues de presse.

Ici encore, les experts ne sont que les produits d’un système. Difficile de leur reprocher leur manque d’intégrité et d’humilité lorsque leur carrière, le niveau de vente de leurs livres et le montant des honoraires de leurs conférences sont en jeux.

Les seuls débats contradictoires possibles sont ceux opposant deux hommes politiques aux divergences marquées. Or, si les journalistes servent volontairement la soupe aux experts et hommes politiques issus des partis « de gouvernement », le traitement des « opinions minoritaires », qu’il s’agisse d’un délégué syndical, d’un journaliste indépendant ou d’un élu, se fait sur un mode radicalement hostile.

Le caractère fermé et anti-démocratique du système médiatique français ne doit pas être minimisé, car les conséquences sont potentiellement graves, comme nous allons le voir.

Les effets de bulle du système médiatique

 

Par intérêt financier, effet de caste ou simple inertie mécanique, le système médiatique Français organise le débat dans un cadre bien défini (9). Les experts, éditorialistes et commentateurs disposés à s’épanouir dans ce cadre sont les bienvenus. L’islamophobie d’Éric Zemmour et d’Alain Finkielkraut ont pignon sur rue, car elle ne remet pas en cause le système économique. Mais sortir du cadre reste à peu près impossible, comme le démontrent quotidiennement les émissions de télévisions, les interviews radios et les éditoriaux de la presse écrite.

La remise en question de l’euro reviendrait à de la folie pure, envisager la sortie de l’UE  équivaut au mieux à du populisme, au pire à du fascisme. Vouloir renégocier les traités européens est une idée vouée à l’échec (10), la sortie du Nucléaire serait une absurdité et critiquer le libre-échange équivaudrait à du Stalinisme… Moins clivant, des simples idées comme la remise en cause de la rigueur budgétaire ou la nécessité de pratiquer une politique de hausse des salaires ne trouvent aucune tribune : ça ne fonctionnerait pas, nous disent les même experts et journalistes.

Le problème, c’est qu’à force d’enfermer le débat dans un cadre aussi restreint, minimisant avec dédain les quelques voix contradictoires et donnant la parole avec une complaisance inouïe aux candidats « du système », les électeurs qui eux, souffrent des conséquences de ces politiques « de bon sens »,  n’ont plus d’exutoire pour s’exprimer. Alors ils séquestrent des patrons, déchirent les chemises des DRH et votent front national.

Quelques exemples révélateurs

 

Honnêtement, depuis l’étranger, ces biais dépeints par les quelques organes de presse indépendante comme le Monde Diplomatique, Mediapart ou Acrimed et auxquels je viens de faire écho, me paraissaient un peu trop gros pour être vrais. Evoluais-je moi-même dans une bulle médiatique ? Pour le vérifier, je me suis remis à regarder des émissions politiques.

Les débats de la primaire de la droite furent instructifs à bien des égards. Organisés par des chaines privées et animés par des journalistes travaillant pour des milliardaires, les deux premiers débats brillèrent par un choix de questions intriguant (évitant les problématiques liées au réchauffement climatique et à la construction Européenne). Au-delà du fond, la forme pouvait paraitre troublante, les journalistes se faisant les porte-paroles des idées avancées avec un entrain atterrant (11).

La palme revient cependant au service public. Mr Pujadas allant jusqu’à se faire invectiver par Fillon, Juppé et Sarkozy, les trois ténors lui reprochant de chercher à créer des polémiques et des disputes au lieu de les laisser s’exprimer sur les sujets de fond. Ce sont eux qui durent réclamer de parler de l’Europe, un comble.

Les présentateurs de TF1 seraient-ils aussi complaisants avec Mr Mélenchon ? Non. La première question posée à ce dernier, invité du JT pour parler de son programme, l’accuse d’avoir copié sur le programme du FN. Le reste de l’interview s’orientera vers le commentaire de la stratégie politique du PS, au grand dam de l’invité qui parviendra néanmoins à évoquer plusieurs points de son programme (12).

Certes, les débats de la droite et les interviews de Mélenchon ne sont pas nécessairement les lieux où peuvent s’exprimer les points de vue contradictoires. Par contre, c’est là tout le principe d’émissions du service public comme « C dans l’air ».

L’émission dédiée au « revenu universel » constitue un triste exemple de débat fermé. Pour défendre ce concept, un seul invité : Gaspard Koening, président d’un think tank ultra libéral. Face à lui, un expert économiste qui va s’efforcer de minimiser les idées pouvant justifier de l’intérêt du revenu universel, une économiste de gauche particulièrement remontée, une journaliste travaillant pour l’Opinion (orienté très à droite),  se disant elle aussi clairement opposée au concept, et l’incontournable arbitre Yves Calvi. Ce dernier sera le principal détracteur du sujet du jour :   « je ne sais pas si on gagne énormément, mais on perd beaucoup » conclura-t-il après l’exposé de Koening. Si la conception ultra libérale du revenu universel est exposée non sans mal, personne ne vient proposer la version « de gauche » et sa proposition la plus aboutie, théorisée par Bernard Friot. Un peu comme si on organisait un débat sur la sortie du nucléaire sans évoquer les énergies renouvelables.

Seconde émission,  sur l’Europe cette fois, suivant le vote de rejet du référendum Italien. Sur les quatre « experts » conviés, tous sont européistes convaincus. Le seul qui s’autorise une critique de l’UE est le représentant des instituts de sondage, les trois autres se contentant de déplorer la situation sans en tirer d’autres conséquences que « les réformes sont nécessaires ». L’un d’eux allant jusqu’à juger les causes du sentiment anti-européen comme dû à un excès de régulation de la commission européenne qui empêcherait les forces du marché de s’exprimer librement. Un tel aveuglement est révélateur de l’état du système médiatique.

La présentatrice enfonce le clou en interpellant à plusieurs reprises ses invités par de sublimes  « bon ça fait des mois qu’on se trompe dans nos analyses, on avait même prédit un krach boursier après le vote Italien et le Brexit et il ne se passe rien, euh qu’en pensez-vous ?  » « Non non, circulez, il n’y a rien à voir » répondent les experts. Consternant.

Le choix des candidats 

 

En plus de verrouiller les débats d’idée, le système médiatique tend à imposer ses acteurs. Sarkozy en 2007, Hollande en 2012 et Juppé en 2017 (13). Seulement, à force d’évoluer dans sa propre bulle, le système finit par se couper lui-même de la réalité. Il n’avait pas vu venir Donald Trump et fut pris de court par François Fillon, meilleur candidat que Juppé malgré leurs programmes similaires. Après la Juppémania, les journalistes semblent s’éprendre  pour Macron, candidat idéal d’un système désireux de conserver le statu quo. Car la « Révolution » de Macron, véritable blague qui risque de ne pas faire rire grand monde, ne promet de véritablement chambouler qu’une seule chose: le visage du pouvoir.

Si les partis pris sont de plus en plus visibles, les gens sont de moins en moins disposés à être pris pour des imbéciles. A ne rien vouloir changer et opter pour la politique du moindre mal, le système médiatique risque de pousser au pire. Mais ironiquement, le Front National reste probablement la seule chance de survie des éditorialistes. La peur fait vendre, l’espoir un peu moins.

 

Notes et références:

(1)  Dans de nombreux interview, David Pujadas reconnait comme principal objectif de son journal de réduire l’écart d’audience qui le sépare de TF1, se ventant des résultats et admettant que ces chiffres sont regardés tous les jours par sa rédaction. https://www.youtube.com/watch?v=OWCqcRI7qCs

(2)  Citation de mémoire, il pourrait s’agir d’une autre des trois grandes chaines américaines

(3)  alors que le budget de campagne du candidat de l’establishment républicain, Jeb Bush, ne dépassait pas les 25 millions de dollars

(4)  Lire « Tir groupé contre Bernie Sanders », le monde diplomatique, décembre 2016.

(5)  The guardian : https://www.theguardian.com/media/2016/jul/12/how-technology-disrupted-the-truth

(6)  Franz-Olivier Gisberg dans “les nouveaux chiens de garde » : « il est normal que le pouvoir s’exerce »

(7)  En particulier, les liens entre journalistes vedettes et hommes politiques démontrent une connivence de « caste ». Quelques exemples : Ockrent mariée à Kouchener, Montebourg et Pulvar, DSK et Anne Sinclair, Valerie de Senniville (les Echos) et Michel Sapin, Nathalie Bensahel, journaliste au Nouvel Observateur et Vincent Peillon, Jean-Louis Borloo et Béatrice Schönberg …

(8)  http://www.acrimed.org/Le-cas-Macron-un-feuilleton-mediatique-a-suspense

(9)  http://www.acrimed.org/La-meute-des-editocrates

(10) Attali, répondant à Mélenchon sur le plateau de France télévision. https://www.youtube.com/watch?v=_6pppGOMX4A

(11)    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2016-11-03-primaires-droite-centre-medias

(12)    https://www.youtube.com/watch?v=96uH7RFbFTo&t=294s

(13)     http://www.acrimed.org/Juppe-forcement-le-retour


3 réactions au sujet de « La bulle médiatique menace-t-elle la démocratie ? »

  1. Je viens de découvrir votre blog, je vous remercie pour votre travail de décryptage dans un langage clair et accessible pour le plus grand nombre et vous encourage vivement à poursuivre ce travail d’intérêt publique.Pour déconstruire cette idéologie néo libérale qui ne profite qu’à un tout petit nombre d’individus, il faut avoir des arguments et des chiffres irréfutables, tout le contraire des discussions de bistrot et cela demande de réels efforts de recherche surtout pour moi qui suis pauvre et habitant au fin fond du Pas de Calais devenu entre temps laboratoire du Front national, un comble pour une région qui a vu passer tant et tant de travailleurs étrangers apporter leurs force de travail et leurs cultures dans ce dur pays minier. Je ferai passer votre blog auprès de mes amis et bon courage pour la suite.

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