Le paradoxe Macron

Le paradoxe Macron

Le 6 avril 20126, Emmanuel Macron lançait son mouvement En Marche ! Un an après, rien ne semble capable d’entraver la dynamique qui destine ce jeune homme, encore inconnu des Français il y a seulement trois ans, à succéder à François Hollande à la présidence de la république.

Depuis notre premier article à son sujet, de nombreuses choses se sont précisées, en particulier au niveau de son programme. Il en ressort un profond décalage entre l’image qu’il renvoie et ce qu’il incarne. D’où cette double question à laquelle nous allons tâcher de répondre : comment expliquer le succès de Macron, et peut-il aller au bout ?

 

Première partie: Comprendre le phénomène Macron

 

 

1) En Marche, mais vers où ?

La campagne d’Emmanuel Macron démarre avec le lancement de son mouvement, inspiré de la démarche de la « France Insoumise » qui devait permettre  à Jean-Luc Mélenchon de dépasser les clivages de la gauche contestataire.

L’ancien banquier d’affaires est plus ambitieux, c’est du clivage gauche droite qu’il cherche à s’affranchir, pour y substituer un rapport progressiste contre conservateur.

Puissant symbole ô combien révélateur, le nom retenu, qui reprend les initiales de son leader avec un point d’exclamation, prend soin de rester vague : En Marche ! Mais vers où ? Vers le progrès, cela allait probablement sans dire, mais comme nous allons le voir ça ne va pas mieux en le disant.

Le jour du lancement, le clip diffusé montre un grand nombre de marcheurs, disposés à rentrer de plain-pied dans la modernité. Yann Barthes nous apprend que tous ces visages émouvants proviennent d’une banque d’image internationale.(1) Les citoyens ne sont pas d’authentiques Français comme le clip le suggèrent,  mais bien des acteurs américains. L’anecdote symbolise à merveille la candidature Macron, toute emplie de paradoxes.

2) Macron, la jeunesse et le renouveau ?

La première qualité qui lui prête ses électeurs serait sa jeunesse et son dynamisme, gage de modernisme et de renouveau politique. Nous nous attendions donc à des propositions à la pointe du progrès, à commencer par la révolution fiscale de Thomas Piketty  qui permettrait de simplifier magistralement la collecte de l’impôt, quel que soit le niveau d’imposition que l’on souhaite ensuite appliquer.  Ou alors des  investissements massifs dans la transition énergétique et les technologies de pointe, combinés à un texte novateur sur le numérique qui transformerait les données informatiques en un bien public géré par la collectivité plutôt qu’un actif privé, collecté par les multinationales et revendu à l’insu des personnes qui ont généreusement livré leurs informations personnelles. Et pourquoi pas un revenu universel ou des droits nouveaux, comme la  légalisation du cannabis dont l’efficacité en termes de lutte sanitaire et criminelle a été démontrée aux États-Unis dans les nombreux Etats à la pointe du progrès !

Eh bien non, toutes ces innovations sont en réalité dans les programmes des petits candidats, de Benoît Hamon, et surtout de Jean-Luc Mélenchon, deux hommes du passé qui souhaitent « nous ramener trente ans en arrière ».

Mais Macron le disait, plus qu’un programme, il propose un projet. Est-il novateur et moderne ?

3) Le programme économique d’Emmanuel Macron, une révolution ?

En matière économique, Emmanuel Macron reprend les vieilles ficelles néolibérales que l’on nous ressert depuis bientôt quarante ans et auxquelles les USA, la Grande-Bretagne et récemment le Portugal ont tourné le dos, avec un certain succès. En particulier l’austérité budgétaire et la baisse des dépenses publiques, projet qu’il élève au niveau de stratégie européenne pour relancer le couple franco-allemand. La profonde faute de logique et naïveté intellectuelle de cette stratégie est démontrée point par point par le rédacteur en chef de La tribune, journal économique et financier de référence. (2)

Sur le plan national, Macron est donc un adepte de la politique de l’offre. Il semble convaincu que l’échec répété de cette méthode provient de la trop grande retenue qui lui a été appliquée. Il promet ainsi :

  • La flexibilisation accrut du travail via une loi El khomri 2.0. Il propose d’aller « cinq pas plus loin », lui qui trouvait la première version « insuffisante ». N’ayant visiblement pas réalisé que le pays avait échappé de peu à la grève générale en juin dernier, il prévoit de faire voter cette nouvelle loi par ordonnance, ou 49-3, dans le but avoué de mettre fin au Code du travail. (3)
  • Emmanuel Macron promet de nouvelles baisses de charges pour augmenter la compétitivité des entreprises, qui viendront s’ajouter aux 41 milliards de cadeaux fiscaux combinés par le CICE et le pacte de compétitivité. L’aboutissement logique de cette politique conduite depuis 30 ans signifierait un transfert total de l’impôt et des cotisations patronales sur le salarié, ce qui générerait au passage une baisse de pouvoir d’achat formidable au profit non pas de l’emploi, mais des dividendes, comme l’ont magistralement démontré l’effet négatif du CICE et l’accroissement historique de la rémunération des actionnaires. (4)
  • Ces nouveaux cadeaux aux entreprises, concédés sans contreparties ni discernement entre TPE/PME et sociétés du CAC40 seront financés par un plan d’austérité de 60 milliards, lui-même réalisé en majeure partie par la baisse de la dépense publique, dans les hôpitaux et les administrations, en supprimant pas moins de 120,000 fonctionnaires. En bon libéral, il promet de remettre en cause la fonction publique dans son ensemble. (5) Une révolution qui se passera surement sans accrocs, puisque notre candidat est jeune et dynamique.
  • La réforme des retraites promet d’enterrer le régime par répartition pour mettre en place un régime par point qui sera à terme adossé au cours de la bourse (6). Cette fascination pour la retraite par capitalisation ne date pas d’hier, ses proches soutiens Jacques Attali et Alain Minc la proposaient déjà en 2007, six mois avant la crise financière qui divisa par quatre la capitalisation boursière et la retraite de millions d’Américains qui furent forcé de revenir sur le marché du travail en pleine crise économique. Mais je vous rassure, on nous dit que Macron est moderne.
  • La santé passe par une privatisation partielle et à demi-mot de la sécurité sociale et des hôpitaux, l’exact opposé de ce que cherchent à faire les progressistes américains (7)

4) Macron et l’ubérisation de l’économie

Macron expliquait à Mediapart qu’il préférait que les jeunes des banlieues  « travaillent soixante-dix heures par semaine pour un SMIC chez Uber plutôt que de raser les murs ou dealer du shit ». (8) Ce formidable aveu d’impuissance (l’esclavage sinon rien) est à mettre en parallèle avec les propos de son responsable économique qui explique que  « la génération d’aujourd’hui aura plus de clients que d’employeurs ». L’ubérisation pour tout le monde ? La réforme du régime des indépendants va dans le bon sens, mais plutôt que de vouloir aider les ubérisés à s’insérer dans le monde salarial, elle propose aux salariés de découvrir les joies de la flexibilité à travers la loi travail 2.0 qui promet d’instaurer cette fameuse société de clients ou le patron sera votre téléphone.

Comble du paradoxe, Uber investit des centaines de millions de dollars pour rendre ses voitures autonomes et se passer du salariat ubérisé dont la nouvelle tendance à faire grève  n’interpelle vraisemblablement pas monsieur Macron.

5) Macron est-il le candidat de la finance ?

Il serait trop facile de lui faire un faux procès basé sur son passé de banquier d’affaires. Le fait qu’il ait gagné trois millions d’euros en organisant des fusions-acquisitions chez Rothschild est tout à son honneur. Inversement, la vente de secrets technologiques comme celui des turbines nucléaires d’Alstom à General Electric qualifié par le Figaro de « suicide industriel français », celle de fleurons industriels comme Technip ou bien la vente de l’aéroport de Toulouse à un hedge fund chinois  et sa promesse tacite de continuer le dépouillement du tissu industriel français (contrairement à Fillon, il n’est pas favorable à la nationalisation du chantier naval stratégique de La Rochelle) révèle une conception ultra libérale de la politique industrielle.

On taira également le rôle central qu’il a joué dans l’opposition à la régulation financière en 2013 qui condamne les Français à devoir de nouveau sauver les quatre banques exposées au risque systémique (comprendre : si une grande banque fait faillite, y compris à l’étranger, les quatre banques françaises devront être recapitalisées) en cas de nouvelle crise financière.

Non, pour établir à quel point Macron est le candidat de la financiarisation de l’économie, il suffit de lire son programme et de se pencher sur son projet.

  • Macron veut assouplir la régulation bancaire, dans le but avoué de concurrencer la City londonienne. Une stratégie incohérente et dangereuse d’après le journal la Tribune. (9)
  • Il souhaite exonérer de l’ISF les produits financiers et investissements boursiers
  • Il est favorable à la mutation du système de retraite par répartition vers un système par fonds de pension qui adosserait la retraite des Français aux marchés financiers.

Replaçons ces trois mesures dans l’actualité internationale.

  • Depuis les années 80 et l’apparition du capitalisme financier moderne, nous vivons la plus longue période sans crise boursière (9 ans). Cela s’expliquerait en majeurs partis par le traumatisme de 2008 qui avait débouché sur un léger regain de régulation financière.
  • Les banques centrales (Fed, BCE, Banque d’Angleterre) inondent le marché de liquidité (80 milliards par mois pour la BCE via le quantitative easing).
  • Cette liquidité ne génère pas d’inflation, car cette création monétaire alimente une bulle financière au lieu de rejoindre l’économie réelle.  
  • Ce mécanisme maintient les taux d’intérêt et obligations au plus bas et incite de ce fait les fonds de pension et investisseurs privés à placer leur argent sur des produits plus risqués, ce qui alimente davantage la bulle boursière.
  • Donald Trump est en train de dérégler de nouveau les banques de Wall Street.

Tous les indicateurs sont donc au rouge… et Macron propose d’alimenter encore plus cette bulle (suppression de l’ISF, retraites par capitalisation) tout en cherchant à déréguler davantage la finance française !

Et après, on nous explique que Macron est jeune, plein d’idées nouvelles et pas dogmatique pour un sou. Aura-t-il le courage de nationaliser les banques en cas de crise systémique ? Gageons plutôt que les Français passeront de nouveau à la caisse, en payant le prix fort cette fois.

6) Macron, le dogme du réel

Macron ferait un bon chef d’État, car il n’est pas dogmatique. Il a de l’expérience et sa jeunesse garantit une capacité d’innovation face à l’adversité.

Vraiment ?

Au lieu de tirer les leçons des échecs, Macron propose justement de façon purement dogmatique de poursuivre les efforts de flexibilisation du marché du travail, de soutien à la compétitivité par encore plus de baisse de charges et de privatisation à outrance des outils industriels vitaux qui seront sacrifiés sur l’autel du Marché.  Pire que tout, sa volonté de déréguler la finance tout en facilitant la spéculation des particuliers reproduit à l’identique le schéma américain qui avait conduit à la crise des subprimes.

Sa pathologie est si prononcée qu’il en vient à se revendiquer « du réel » pour mieux attaquer ses adversaires « dogmatiques ». Mais n’est-ce pas là le propre du dogme que de refuser la possibilité d’une différence, d’une alternative ?

Macron incarne donc un dogme, peut être  bien plus dangereux que celui des idéaux socialistes ou des fantasmes xénophobes, le dogme du « réel » qui lui interdira, en cas de crise majeure, de proposer toute autre solution que celles qui ont maintes fois échouées. Un paradoxe de plus pour notre futur président.

7) Le paradoxe de l’inexpérience

Non seulement Emmanuel Macron, en pilotant pendant cinq ans la politique économique de François Hollande pour un résultat désastreux à tout point de vue (chômage, dette publique, hôpitaux en crise, montée du FN) nous apporte la preuve de sa relative incompétence (il répliquera qu’il n’avait pas les mains libres, que cela aurait donc pu être pire…), mais encore fallait-il qu’il témoigne de son immaturité.

Il visite une usine et qualifie les employés d’illettrés, il considère la Guyane comme une île avant de lui refuser l’idée d’un plan d’investissement, il rencontre un gréviste et lui réplique que « la meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler » et insulte trois millions de Pieds Noirs en qualifiant à l’emporte-pièce la colonisation de crime contre l’humanité (les mots ont pourtant un sens, et en matière juridique les crimes contre l’humanité sont appelés à comparaître devant le tribunal international de La Haye).

Mais non, en dépit de toutes ces bourdes, ces macroneries comme s’en amuse la presse, on nous répète sans cesse que Macron saura rassembler la France, car il ne serait « ni de droite ni de gauche ». Quand quelqu’un est capable de vous dire ça sans cligner des yeux, on en arrive à la conclusion logique que nous sommes dès à présent dans un régime fasciste ou la population reproduit fidèlement l’argumentaire que lui a inculqué la police de la pensée. Et d’en tirer la conséquence sous-jacente, un second tour Macron / Le Pen ne présenterait en réalité que bien peu d’intérêt. Vous avez dit vote inutile, ou  paradoxal ?

Seconde partie : Les clés du succès de Macron

À défaut d’avoir déjà rassemblé la France, Emmanuel Macron bénéficie de l’appui d’une surprenante diversité d’hommes politiques. Des communistes comme Robert Hue aux ultras libéraux tel Alain Madelin, en passant par les gaullistes de Villepin, des personnalités situées à la droite de LR comme Estrosi, les écologistes recyclables Cohn Bendit et De Rugy, les socialistes de droite Valls, Le Drian et Delanoë… que de visages neufs derrière le candidat du renouveau !

Si on rajoute le plébiscite indécent des médias, de Joffrin (Libération) à Challenges, du nouvel Obs au Monde, de Science et Avenir au service public (10), on en arrive à se poser la question suivante: Macron serait-il la réponse inespérée aux troubles qui traversent la société ? Ou bien simplement le symbole du spasme ultime d’un système à bout de souffle, comme l’écrit le philosophe et économiste Frédéric Lordon ?

Un ralliement d’éléments aussi contradictoires ne peut signifier qu’une chose : il y a tromperie sur la marchandise.

Plus c’est gros plus ça passe diront certains. Le malaise devient parfois visible, lorsque Marine Le Pen prend Emmanuel  Macron en flagrant délit de langue de bois lors du débat de TF1, ou quand Asselineau le prend la main dans le sac sur BFMTV « vous êtes d’accord avec tout le monde ».

Pour éviter que cela se voie trop, le service de campagne d’En Marche (et du FN) censure la diffusion d’une émission de LCI dont le reportage sur le grand meeting de Marseille met en lumière l’absence de fond au profit de la forme. On y apprend notamment que des chauffeurs de salle reçoivent par SMS des instructions pour déclencher les holà, afin que le meeting fasse de l’effet au 20h de TF1. Bien entendu, cette vidéo censurée tourne en boucle sur les réseaux sociaux, apportant au passage la preuve du manque de lucidité de l’équipe de campagne du jeune et moderne candidat.

Mediapart se fend d’un brusque sursaut d’orgueil en résumant en termes particulièrement crus le grand meeting de Bercy (11) :

« Macron a évité les sujets qui fâchent et décliné plusieurs morceaux d’un seul et même album d’une heure et demie qui pourrait s’intituler : “Élisez-moi, je suis le seul choix possible.” (Médiapart, édition du 16 avril 2017)

Et pour cause, faire une réunion publique de politique générale risquerait de rendre transparent le projet politique de libéralisation de la société d’Emmanuel Macron, avec tous les impacts sociaux désagréables qu’il implique. Mieux vaut donc brasser du vent sous les hola! des chauffeurs de salle.

Le programme, dévoilé à seulement six semaines du premier tour et onze mois après la création du mouvement, tient essentiellement en un ensemble de mesures calibrées par des études de « big data » pour plaire au plus grand nombre (12). Un chèque cadeau de 500 euros en guise de politique culturelle, le droit à une démission tous les cinq ans avec Assedic pour masquer le projet de rendre le CDI obsolète… on pourrait étirer la liste à l’infinie.

Et le pire c’est que ça marche !

Les Français s’apprêtent donc à voter massivement et avec joie pour le plus grand programme de casse sociale jamais présenté à eux. Pourquoi ?

Les circonstances atténuantes d’Emmanuel Macron

Le candidat En Marche profite d’un alignement de planètes particulièrement favorable. Un quinquennat désastreux empêche Hollande de se présenter, puis Valls perd face à Hamon, laissant un gigantesque espace politique sur la gauche du centre, ou plus exactement (mais les socialistes ne s’en aperçoivent pas) le centre droit. À la droite, c’est Fillon qui se charge d’éliminer Alain Juppé avant de s’auto éliminer lui-même et d’ouvrir un énorme espace à droite. Sur le tas de cendre fumant des deux partis de gouvernement historique se dressent deux candidatures « extrémistes » qui effraient aussi bien les éditorialistes faiseurs d’opinion que les bons pères de famille, tout prêts à voter Macron sans prendre le temps de lire le programme.

Image: Acrimed.fr

Vous pouvez les prendre par la main, leur expliquer que le vote utile ne peut que mal finir, qu’il ne faut pas prendre pour argent comptant ce que le décodex orwellien du Monde.fr approuve d’une pastille verte, rien à faire. Vous pouvez leur démontrer par A plus B que le PS soutient Macron et organise les législatives pour gouverner avec lui, que Hollande vote pour son ancien ministre des finances sans oser le dire par peur de le faire perdre, on vous répondra que Macron incarne le changement. (14)

Conclusion : La révolution Macron

Son livre programme intitulé de façon ambitieuse  « Révolution » laisse entendre que le charismatique leader propose un changement profond de société, voire d’institutions, en prise avec la modernité. Et pourtant, nous le retrouvons, lui qui confiait à un journaliste regretter la disparition des rois de France, s’opposer avec force  à l’idée de sixième république. Au point de sombrer dans l’amalgame grossier pour conjurer par la caricature un tout autre révolutionnaire qui avait lui, appelé sobrement son livre programme « l’ère du peuple ».

Le titre « Révolution » serait-ce une nouvelle astuce marketing ? Bien sûr que non. Macron propose en fait de parachever la révolution libérale, de mettre à plat le modèle social français, pour le plus grand plaisir du capital.

Dit comme ça, nous passerions presque pour un révolutionnaire à notre tour, non ?

Alors nous citerons Frédéric Lordon : dix milliardaires possèdent la presse et font élire un banquier.. Rien de bien paradoxal là-dedans.

***

Notes et références :

  1. La vidéo semble introuvable, mais cet article de LCI en reprend les arguments :
  2. Lire  cet article indispensable de La Tribune sur la stratégie européenne de Macron 
  3. Selon ses propres mots, Macron propose un choc pour remettre à plat l’organisation du travail
  4. Cette vidéo fait le point sur le bilan du pacte de compétitivité/CICE, mais surtout fournit de nombreuses sources précises pour explorer le sujet en détail.
  5. Cet article, certes partisan, s’appuie sur de nombreuses sources pour démontrer la volonté d’Emmanuel Macron de défaire le statut de la fonction publique.
  6. Lire ce débat publié dans l’Obs. En dernière partie l’économiste en charge du programme de Macron explicite sa volonté de réformer le régime des retraites et évoque la nécessité de le faire basculer sur un modèle par capitalisation boursière.
  7. Lire directement le programme d’En Marche ou bien écouter l’interview donné à Mediapart en octobre 2016.
  8. Interview Mediapart, octobre 2016
  9. L’article du rédacteur en chef de la Tribune (décidément ce journal contient des perles) est on ne peut plus clair.
  10. Si le plébiscite des médias vous échappe, je vous recommande cette page d’archive d’Acrimed. Effet réveil radical.
  11.  Médiapart,  sur le meeting de Macron à Bercy bercy-macron-se-presente-comme-le-seul-choix-possible?
  12. Voir cet article du Monde Diplomatique, Macron Les vieux habits de l’homme neuf
  13. Lire absolument cette critique du programme « Macron, un programme économique en marche arrière« 
  14. Pour les manigances du PS qui s’apprète à gouverner avec Macron, lire dans  Politis

 


Une réaction au sujet de « Le paradoxe Macron »

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *