Midterms américaines, les enjeux d’une élection historique
Le 6 novembre prochain, les Américains se rendront aux urnes pour participer à ce que Bernie Sanders qualifie de plus important scrutin de l’histoire des États-Unis. Et pour cause, il s’agit de la première élection nationale depuis la victoire surprise de Donald Trump.
Le parti démocrate espère conquérir une majorité relative au Congrès, afin de disposer d’une capacité de blocage de l’action législative de Donald Trump, voire une majorité absolue qui permettrait de le destituer.
Ce dernier joue sa survie politique et judiciaire. Mais au-delà de Donald Trump, le scrutin devrait déterminer l’ampleur et la direction de la recomposition politique en cours, et ainsi influencer durablement l’avenir du pays.
Ce second article de notre série sur les midterms se focalisera sur les enjeux de ce rendez-vous électoral historique.
1) Midterms : un scrutin local à enjeu national (et international)
Historiquement, les midterms entrainent une recomposition politique qui détermine les marges de manœuvre de l’exécutif dans les deux années suivantes, et influence les chances de réélection du président de la République. Mais le cru 2018 présente des enjeux bien plus profonds.
Recomposition politique
Sous Obama, les midterms de 2010 avaient déjà produit des conséquences durables. Prenant la forme d’un rejet du premier président afro-américain sur fond de détresse économique post-crise financière et d’abstention record, elles voient le parti démocrate balayé par un raz-de-marée conservateur et permettent l’essor du Tea party. Ce courant politique accélère la dérive ultra droitière du parti républicain et valide sa stratégie d’obstruction parlementaire. Durant les six dernières années de son double mandat, Barack Obama ne sera plus en mesure de faire voter la moindre loi significative.
Poussés par le Tea Party, les républicains adoptent une rhétorique d’extrême droite, ouvrant la voie à Donald Trump et lançant la carrière politique de toute une frange d’extrémistes, du ministre de la Défense Mike Pompeo aux sénateurs et aux anciens candidats à la présidentielle Ted Cruz et Marco Rubio.

La débâcle démocrate de 2014 accroit le pouvoir du parti républicain, en particulier à l’échelle locale. De nombreux États remportés par les conservateurs vont mettre en place des lois visant à restreindre le droit de vote des minorités ethniques, tandis que le redécoupage des circonscriptions nationales (qui a lieu tous les dix ans) sera dessiné en faveur du parti républicain. Le résultat s’est fait ressentir en 2016, où près de deux millions d’électeurs auraient été éloignés des bureaux de vote, tandis que 15 à 30 circonscriptions du Congrès fédéral auraient été remportées par les républicains uniquement grâce au redécoupage partisan. (1)
En clair, le pouvoir local (quel parti gouverne quel État) entraine des répercussions importantes sur la scène politique nationale.
Vers un tsunami progressiste ?
La gauche radicale espère émuler les succès du Tea Party en construisant à son tour les bases d’une future conquête du pouvoir. Cela passe nécessairement par la capitalisation électorale d’un succès idéologique confirmé par les enquêtes d’opinion. Les propositions majeures portées par Bernie Sanders (assurance maladie publique, garantie universelle à l’emploi, hausse de 50 % du salaire minimum, et éducation supérieure gratuite) reçoivent entre 70 % et 55 % d’opinions favorables. Chez les électeurs démocrates, le plébiscite est encore plus marqué. (2)
Pourtant, le parti démocrate demeure profondément divisé entre un establishment centriste, néolibéral et corrompu par les lobbies, et une frange progressiste propulsée par le succès de Bernie Sanders.
Ces divergences sont exacerbées par des visions stratégiques d’autant plus incompatibles qu’elles viennent raviver les plaies de la défaite d’Hillary Clinton. Pour les progressistes, seul un populisme de gauche permettra de faire reculer l’abstention et de ramener les classes populaires ayant voté pour Trump vers le parti démocrate. Pour les cadres du parti, il faut, au contraire, adopter une ligne de centre droit pour séduire les électeurs républicains modérés issus des classes moyennes et supérieures.
L’opposition n’a plus le droit à l’erreur. Un second échec face à Donald Trump ruinerait les chances de victoire en 2020, et balayerait les espoirs de le destituer avant.
2) La nébuleuse des midterms : qui vote et pourquoi ?
Les midterms ont lieu tous les quatre ans, et sont intercalés au milieu du mandat présidentiel, d’où leur nom.
Cette journée électorale concentre de multiples scrutins, déterminés au suffrage direct à un seul tour. Tous les Américains sont ainsi appelés aux urnes le même jour, mais pour des élections légèrement différentes selon l’État dans lequel ils résident.

Sont mis en jeu, à l’échelle nationale :
- L’ensemble des représentants à la chambre du Congrès, soit 435 sièges
- Un tiers des sénateurs, soit 34 États concernés pour cette élection.
À l’échelle locale :
- Les postes de gouverneurs de 36 États (dont 26 actuellement sous contrôle républicain)
- Les membres du parlement législatif de chaque État
- Les gardes des Sceaux de 30 États
- Différents magistrats, juges, shérifs et représentants à l’échelle des comtés.
- Des référendums locaux sont également organisés ponctuellement sur des sujets tels que la légalisation du cannabis ou les droits syndicaux.
Pour un rappel du fonctionnement des institutions et de la signification de chaque mandat, nous vous recommandons la lecture de notre article d’introduction au système politique américain. Pour l’instant, nous retiendrons que :
- À l’échelle nationale, la Chambre des Représentants du Congrès est entièrement remise en jeu.
- À l’échelle nationale, un tiers du Sénat sera renouvelé, ce qui pourrait faire basculer son contrôle des Républicains vers les Démocrates.
- Les trois branches du pouvoir local (exécutif, législatif et judiciaire) sont partiellement ou totalement remises en jeu, selon les États.
Les conséquences de cette élection se feront ressentir dans les mois et les années à venir, comme nous allons le voir en examinant les trois scrutins décrits ci-dessus.
3) La bataille pour le contrôle de la Chambre des Représentants, et l’avenir politique de Donald Trump
L’élection des parlementaires de la chambre des représentants est un scrutin local, dans le sens où chaque élu représente une circonscription géographique précise.
En fonction des territoires, les chances des partis varient grandement. De même qu’il serait difficile au PCF de remporter la circonscription de Neuilly-sur-Seine, il est difficile à un républicain de s’imposer dans le Bronx, ou à un démocrate de gagner au fin fond du Texas. Mais si la campagne électorale est un combat local, la conséquence est purement nationale.
Le parti politique qui contrôle la chambre des représentants dispose d’un pouvoir de blocage total des nouveaux textes de loi promus par le président de la République. Au minimum, une victoire démocrate permettrait de bloquer les efforts législatifs de Donald Trump, mais également d’obtenir certains compromis, en particulier lors du vote annuel du budget fédéral.
Deux autres types d’actions peuvent être menées par le parti majoritaire à la chambre : des commissions d’enquête parlementaire qui permettraient d’attaquer Donald Trump et ses soutiens sur le plan judiciaire, et la fameuse procédure de destitution (impeachment) dont le déclenchement doit nécessairement partir de la chambre des représentants. (3)
Pour l’instant, le parti républicain protège Donald Trump malgré la vingtaine d’affaires susceptibles de faire l’objet de commissions d’enquête, voire de servir de motifs pour une destitution.
La perspective d’une majorité démocrate à la chambre des représentants terrifie les républicains au pouvoir, car la gauche se fera un plaisir de lancer des enquêtes parlementaires sur une liste interminable de scandales, de la gestion catastrophique de l’ouragan ayant tué plus de 3000 Américains à Puerto Rico, jusqu’aux feuilles d’impôts de Donald Trump. La Maison Blanche croulerait sous une montagne de procédures judiciaires, et n’est absolument pas préparée à faire face à une telle tempête. (4)
Ceci explique l’anxiété grandissante de Donald Trump, le fait qu’il multiplie les meetings de campagne et agite la menace de violences en cas de défaite du parti républicain. (5)

Au-delà du contrôle de la chambre des représentants, les différents courants politiques espèrent prendre de l’importance au sein de leur propre parti en élargissant leur nombre d’élus. Du fait du système de bipartisme américain, les différentes tendances politiques s’organisent en groupe parlementaire (appelé caucus) afin d’adopter des stratégies de vote indépendantes de la direction de leur parti, et d’influencer la ligne politique de ce dernier. C’est ce qu’avait fait avec succès le Tea Party, poussant les républicains à se radicaliser de façon spectaculaire.
Les primaires, qui suivent un calendrier fluctuant selon les circonscriptions, permettent de se faire une idée du type de candidat retenu par chaque parti.
À droite, le parti républicain fait la part belle aux candidats Trump-compatibles. Des figures historiques du parti, comme le « speaker of the house » Paul Ryan (chef de la majorité républicaine à la chambre depuis 2010) ont renoncé à se représenter, cédant les clés de leur bastion à un candidat moins embarrassé par Donald Trump.
Au parti démocrate, les cadres et l’aile droite « probusiness » mènent une lutte acharnée pour empêcher l’émergence de candidats populistes de gauche. (6) Si certains, comme Alexandria Ocasio-Cortez, sont parvenus à créer la surprise en triomphant d’un baron du parti dans la primaire d’une circonscription fortement démocrate, de nombreux candidats soutenus par Bernie Sanders se sont cassés les dents sur le mur de l’argent et le soutien médiatique dont disposent les candidats issus de l’establishment. La victoire surprise du pro-Sanders Andrew Gillum à la primaire de l’élection pour le poste de gouverneur de Floride constitue néanmoins un signal encourageant.
Il reste un nombre important de primaires à disputer avant d’avoir la liste définitive des candidats. S’il est certain que la vague progressiste attendue sera minoritaire, il suffira d’une poignée d’irréductibles pour infléchir la ligne du parti.
L’enjeu est donc avant tout le contrôle de la chambre, avec en ligne de mire la possibilité de noyer Donald Trump sous un torrent de procédures judiciaires, voire d’enclencher une procédure de destitution.
4) La bataille pour le contrôle du Sénat, enjeu crucial pour l’avenir
Les sénateurs, au nombre de 100 (2 par États), sont élus pour six ans, et renouvelés au tiers tous les deux ans. Chaque sénateur représente l’ensemble des électeurs de son État, et ce sont donc 34 États qui devront élire leur représentant en novembre.
Le contrôle du Sénat revêt un enjeu crucial. Non seulement le parti majoritaire dispose d’une capacité totale de blocage législatif (comme la chambre des représentants), mais de nombreux votes sont soumis à la majorité aux deux tiers (60 voix, pour être précis).
Les sénateurs approuvent également les nominations des hauts fonctionnaires, ministres et juges fédéraux (par un vote à la majorité simple ou aux deux tiers selon les cas). En particulier, le Sénat valide la nomination des juges à la Cour Suprême, le véritable cœur du pouvoir américain. Regagner une majorité pour éviter que Donald Trump continue de garnir la Cour suprême de juges d’extrême droite (nommés à vie) constitue un enjeu majeur qui influencera drastiquement la politique américaine sur plusieurs décennies.

Enfin, si la chambre des représentants parvenait à enclencher une procédure de destitution, le président des États-Unis serait jugé par un tribunal constitué exclusivement des 100 sénateurs, comme le prévoit la constitution. À l’issue de la procédure, le Sénat se prononcera sur la destitution, qui nécessitera 60 voix pour être actée.
Pour l’instant, le parti républicain dispose d’une courte majorité de 51 sièges contre 49 pour les démocrates. Sur le papier, ces derniers ont toutes leurs chances d’obtenir une majorité, compte tenu de l’écart national dans les sondages (ils disposent de 7 à 12 points d’avance sur son homologue américain, et la cote de popularité de Donald Trump oscille autour de 41 %). (7)
Mais en pratique, le parti démocrate part avec de graves handicaps. Mécaniquement d’abord, la plupart des États sont plutôt conservateurs, bien que la majorité des Américains soient plus proches du parti démocrate. Cela est dû à la géographie des États-Unis. La Californie compte près de 40 millions d’habitants, qui votent à plus de 65 % démocrate, mais ne disposent « que » de deux sénateurs. Autant que le Wyoming (cent fois moins peuplé). (8)
Ensuite, la carte électorale de ce scrutin est particulièrement défavorable aux démocrates. Sur les 34 sièges remis en jeu, seuls 8 sont détenus par des républicains. Le parti démocrate ne peut donc, au mieux, obtenir qu’une majorité de 57 sièges. Mais surtout, dix des sièges qu’il doit défendre sont situés dans des États ayant voté majoritairement pour Donald Trump en 2016. (9)
En clair, remporter la majorité au Sénat sera une tâche pratiquement impossible pour la gauche américaine. Gagner au Texas, par exemple, représenterait un petit séisme politique.
Selon les analystes, deux sièges sont largement prenables pour les démocrates (l’Arizona et le Nevada), et deux autres seront disputés malgré un avantage aux républicains (le Tennessee et le Texas). Les quatre autres États seraient hors de portée. (10)
Les démocrates doivent donc absolument défendre huit des dix sièges où le parti républicain est largement favori et remporter les quatre États cités plus haut. Une mission quasi impossible.
Vidéo promotionnelle de la campagne de Beto O’Rourke, candidat démocrate progressiste au Sénat pour le Texas où il mène une campagne de terrain.
Mais de bons résultats placeraient la gauche en position de force pour regagner une large majorité au Sénat en 2020 et 2022, où ce sera au tour du parti républicain de remettre en jeu un nombre important de sièges.
Dans l’hypothèse où Donald Trump perdrait en 2020, la gauche progressiste américaine disposerait d’une conjecture inespérée pour obtenir une large majorité au Congrès et entamer la reconstruction du pays. Inversement, une lourde défaite en novembre compromettrait les chances de succès en 2020, même en cas de victoire d’un progressiste tel que Bernie Sanders, qui se retrouverait alors face à un Sénat déterminé à bloquer son programme législatif et ses nominations.
5) L’importance du pouvoir local pour les 10 à 20 prochaines années
Au-delà du national, de nombreux États remettent en jeu tout ou partie de leur pouvoir législatif et exécutif local.
Or, c’est le parti au pouvoir localement qui est en charge de redessiner les contours des circonscriptions électorales, en particulier celles qui envoient les élus à la Chambre des représentants. Ce redécoupage a lieu tous les 10 ans (après le recensement décennal), le prochain devant avoir lieu en 2021. Ce sont donc majoritairement les vainqueurs de ces midterms qui dessineront les circonscriptions pour les dix prochaines années. (11)
Avec la technologie moderne du Big Data, le parti républicain est parvenu à redéfinir de nombreuses circonscriptions à son avantage, avec une précision chirurgicale. Ce découpage partisan (appelé gerrymandering) consiste à regrouper les électeurs hostiles dans une seule circonscription (au lieu de deux) ou diluer leurs votes dans différentes circonscriptions républicaines. Le résultat est spectaculaire. En Caroline du Nord, les conservateurs ont aisément remporté 10 des 14 circonscriptions, alors que le parti démocrate a terminé légèrement en tête des élections. Le gerrymandering donnerait ainsi entre 20 et 30 sièges d’avance au parti républicain à l’échelle nationale (sur un total de 217 nécessaires pour obtenir une majorité). (12)
Les cataclysmes électoraux subis par le parti démocrate sous Obama, aux midterms de 2010 et 2014 ont rendu possible cette pratique antidémocratique. Si la gauche ne parvient pas à inverser la tendance, tout espoir de progrès politique significatif sera enterré pour les dix ans à venir. Or le gerrymandering a des effets néfastes au-delà des circonscriptions concernées. Il contribue au désenchantement pour la politique, au taux d’abstention record et au décalage entre une Amérique de plus en plus progressiste dans les enquêtes d’opinion, et une classe politique de plus en plus à droite dans les faits. (13)
Conclusion : la gauche n’a pas le droit à l’erreur face à Donald Trump
De l’avenir immédiat de Donald Trump à la recomposition politique américaine, les midterms entraineront des conséquences profondes et durables pour les USA, et par effet domino, pour notre planète.
Si la destitution de Donald Trump reste peu probable, le parti démocrate n’a besoin de conquérir qu’une des deux chambres du Congrès pour asséner un coup d’arrêt brutal à la politique du président, et l’ensevelir sous les commissions d’enquête parlementaires. Selon les sondages et sites d’analyses politiques les plus fiables, les démocrates disposeraient de trois chances sur quatre de remporter la chambre des représentants, et une chance sur trois de faire basculer le Sénat en leur faveur.
Mais les sondages nous ont déjà réservé bien des surprises, en particulier aux États-Unis. L’excellente santé économique du pays, au moins sur le papier, joue en faveur du président. La conjoncture reste cependant favorable aux démocrates, qui peuvent compter sur l’impopularité de Donald Trump et les tendances historiques qui voient le pouvoir en place presque systématiquement sanctionné aux midterms. Comme toujours aux USA, la clé des élections résidera dans la mobilisation de l’électorat. En 2014, seul un Américain sur quatre avait voté. Trump a intégré cette dimension, et fait campagne dans un seul but : s’assurer que sa base électorale se déplace pour sauver son mandat.
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Cet article est le second d’une série consacrée aux élections de mi-mandat américaines (midterms). Vous pouvez-nous soutenir en nous suivant sur Facebook et Twitter.
Sources et références :
- Gerrymandering : lire en français ce billet de blog pédagogique et bien sourcé, et en anglais ce résumé efficace de Vox
- https://www.jacobinmag.com/2018/08/medicare-for-all-free-college-tuition-abolish-ice-polls-bernie-sanders-socialists
- https://www.vox.com/2017/11/30/16517022/impeachment-donald-trump
- Lire ici une liste non exhaustive des motifs de scandales pouvant faire l’objet de commission d’enquête
- Lire par exemple: https://www.20minutes.fr/monde/2327711-20180830-etats-unis-trump-espere-violences-cas-defaite-republicains-elections
- Lire cette traduction en français d’un interview D’Ocasio-Cortez, traduit par Médiapart
- Le site https://fivethirtyeight.com/ met à jour les sondages et chances de victoire régulièrement. Il s’agit d’une véritable mine qui combine des modèles mathématiques complexes avec les sondages pour prédire les résultats politiques (et sportifs). Ce fut le seul site internet à avoir correctement estimé les chances de victoire de Donald Trump (à 4 sur dix, contre 1 sur dix pour le New York Times).
- Lire à ce sujet cet interview du politologue américain David Faris paru dans Médiapart, et qui corrobore nos conclusions sur la démocratie américaine présentée ici.
- Cet article de Vox explique bien les enjeux et difficultés du parti démocrate
- Idem 9. On citera également cette colonne du New York Times « Les démocrates ne doivent pas baisser les bras pour le Sénat ».
- Lire dans Vox : les cinq enjeux des midterms
- Lire Vox sur le gerrymandering en Caroline du Nord
- Lire notre article « USA, une démocratie ? »
6 réactions au sujet de « Midterms américaines, les enjeux d’une élection historique »
Bonjour
avez-vous lu l’article du site Ensemble ?
https://www.ensemble-fdg.org/content/usa-presentation-de-quelques-enjeux-des-elections-de-mi-mandat
Bonjour. Non, mais c’est un bon résumé également. Merci du partage 😉
attention on ne peut ecrire « président de la République » pour les EU !
Merci pour cet article.
cdlt
Les Etasuniens doivent se mobiliser massivement pour faire barrage à Trump qui est une grave menace pour la démocratie !!