Décollage de la fusée TRUMP

Décollage de la fusée TRUMP

La terre entière tremble d’appréhension, les moteurs vrombissent, les réacteurs crachent un torrent de tweets tandis que les observateurs s’interrogent. La fusée Trump explosera-t-elle en plein vol ?

Après deux mois de transition mouvementée, le 45e président des États-Unis d’Amérique prend ses fonctions le 20 janvier, suite à une cérémonie d’investiture contestée.

Ceux qui espéraient que le candidat incontrôlable et provocateur laisse place à un président mesuré et rassembleur peuvent rentrer chez eux. La présidence de Donald Trump s’annonce radicalement différente de tout ce que l’on a pu connaitre auparavant.

1) Une élection controversée

Les causes profondes de la victoire surprise de Donald Trump sont clairement identifiées, cependant le contexte dans lequel elle s’inscrit n’est pas anodin.

Tout d’abord, Hillary Clinton totalise près de 3 millions de voix d’avance à l’échelle nationale. Trump expliquait au New York Times qu’il aurait livré une campagne très différente si le mode de scrutin s’était basé sur le vote populaire, soulignant implicitement les erreurs stratégiques de son adversaire. Cependant, si son total de grands électeurs lui assure une marge conséquente, quatre de ces états se sont joués dans un mouchoir de poche, parfois à seulement quelques milliers de voix.

Ce résultat extrêmement serré peut générer des frustrations, mais ce sont les évènements qui l’ont précédé qui légitiment la colère du camp démocrate.

Premièrement, à onze jours du vote, Mr Comey (directeur du FBI) rouvre publiquement le dossier des emails d’Hillary Clinton. Dans une intervention officielle, il explique que l’ordinateur portable d’un proche collaborateur de la candidate vient d’être saisi, et décide de relancer une enquête ayant pourtant débouché sur un non-lieu. Cinq jours plus tard, le même Comey referme le dossier, faute d’éléments nouveaux. Le mal est fait, les médias ne parlent plus que du scandale des emails auquel l’américain moyen ne comprend rien, mis à part le fait que Clinton est une criminelle corrompue (1). Pourquoi le directeur du FBI commet-il cette intrusion illégale (2) dans la campagne, sans mentionner par la même occasion l’enquête en cours sur l’implication du Kremelin dans le piratage des emails démocrates ?

Deuxièmement, plus aucun doute ne semble permis quant à l’origine des fameux piratages informatiques. Les preuves sont suffisantes pour conduire Obama à prendre des sanctions diplomatiques contre la Russie.

L’indignation des Américains peut paraitre ironique quand on sait à quel point les USA se sont eux-mêmes immiscés dans nombre d’élections de pays souverains, souvent pour y placer des dictateurs en lieu et place de dirigeants démocratiquement élus. De la même façon, on pourra souligner que pour que ces piratages puisse influencer les élections, il fallait bien que la candidate Démocrate détienne des secrets embarrassants. Comme le fait que le parti Démocrate ait truqué les résultats de ses primaires pour permettre à Clinton de battre Bernie Sanders. Ou bien que cette dernière ait vanté les vertus du libre-échange lors de discours (grassement payés) prononcés à des conventions de banquiers de Wall Street… Autrement dit, plutôt que de tirer sur le messager Poutine, ne faudrait-il pas faire preuve d’autocritique ?

Dans ce contexte difficile, on espérait que Donald Trump cherche à apaiser les Américains en choisissant un gouvernement et une équipe mesurée. Ce serait mal connaitre le personnage.

2) L’équipe gouvernementale de Donald Trump: une terrifiante dream team d’homme d’affaires et d’extrémistes.

Les nominations des membres de l’administration Trump présentent un certain mérite : ils ôtent tout espoir à ceux qui voulaient croire à une présidence modérée, ou une remise en cause du « système ».

On retrouve ainsi à l’environnement et l’énergie les deux principaux lobbyistes de l’industrie pétrolière américaine, tous deux convaincus que le réchauffement climatique est une arnaque sans fondement scientifique. À la justice, un chrétien intégriste persuadé que l’homosexualité est un choix (réprimandable), suspecté de racisme et connu pour avoir promulgué de nombreuses lois visant à limiter le droit de vote des noirs en Alabama. À la santé, un des principaux adversaires des systèmes d’assurance maladie (Obama Care et Medicare). À l’éducation, une milliardaire, spécialiste du détournement de fonds publics aux profits d’écoles privées et farouche opposante à l’enseignement publique (sic). À la défense, un ancien général, membre du conseil d’administration d’industriels de l’armement et partisan invétéré de l’usage de la force. Aux affaires étrangères un milliardaire, ex-PDG de la plus grosse compagnie pétrolière américaine (ExxonMobil), connut pour ses liens étroits avec Vladimir Poutine et son opposition farouche à la notion de réchauffement climatique.

Au travail, un multimillionnaire, patron de fast food et fervent détracteur du salaire minimum et des droits des travailleurs. À l’énergie, l’ex-gouverneur du Texas Rick Perry, climatosceptique notoire qui voulait précisément supprimer ce ministère (!). Au budget, un ancien de Goldman Sachs ayant empoché 6.5 millions de dollars de bonus en 2015. Au commerce, un milliardaire ayant fait fortune en pratiquant le rachat-restructuration-liquidation boursier, membre des conseils d’administration de quatre grandes institutions financières. Mentionnons pour finir le directeur de l’agence de protection de l’environnement, connu pour avoir intenté des dizaines de procès contre cette même agence…

Les audiences au sénat, destinées à approuver les nominations, ont tourné à la comédie noire. Les nominés démontrant tour à tour leur méconnaissance des dossiers, des conflits d’intérêts innombrables et parfois une véritable dose d’inhumanité (3).

L’équipe des conseillers n’a rien à envier aux futurs ministres. On citera rapidement l’ancien rédacteur en chef de Breitbar, média alternatif prônant la suprématie de la race blanche ; Carl Icahn, milliardaire ayant fait fortune en pratiquant les rachats-liquidations boursiers (lui aussi) et le gendre de Donald Trump lui-même !

En clair, une administration de millionnaires et milliardaires qui brille par son manque d’expérience politique et ses liens étroits avec les milieux d’affaires. Le contraire de ce qu’on pouvait attendre d’un gouvernement censé représenter le peuple et lutter contre la corruption.

Sans compter le président, cette fine équipe totalise un patrimoine de plus de 9 milliards de dollars, soit autant qu’un tiers des ménages américains (4)

Donald Trump lui-même pose d’innombrables problèmes de conflits d’intérêts. Tous les présidents avant lui avaient eu la décence de se séparer de l’ensemble de leurs actifs. Mais aucune loi ne l’y oblige, et à moins que le parlement républicain se décide à s’opposer frontalement au président, il pourra conserver ses participations dans ses différentes entreprises. La presse démocrate hurle au scandale, mais ne peut qu’observer impuissante les conflits d’intérêts surgir en pagaille.

3) Obama se réveille

Après avoir accordé à son successeur le bénéfice du doute le temps d’un weekend, Obama semble avoir retrouvé tout le courage et la volonté politique qui lui avaient fait si souvent défaut. Depuis deux mois, il signe ordonnance sur ordonnance pour tenter de préserver son héritage. Interdictions de forage, protections de parcs nationaux, directives environnementales… tout ce qui ne nécessite pas l’aval du parlement y passe. En politique étrangère, il s’oppose frontalement à la logique de colonisation d’Israël (tout en lui accordant une aide militaire record de 45 milliards de dollars) et prend des mesures punitives envers la Russie. Sans oublier les discours et les conférences de presse, émouvants à souhait. Une activité inédite pour un président sur le départ.

Son successeur ne perd pas de temps non plus. Ses déclarations, tweets et coups de téléphones sèment la panique à travers le monde. Les dirigeants étrangers prennent déjà des mesures par anticipation tandis que l’ensemble des grands patrons américains se précipitent à son chevet pour lui graisser la patte. Là encore, du jamais vu en période transitoire.

4) Qu’attendre de la politique de Donald Trump ?

Sur le plan intérieur, les Américains vont en avoir pour leur argent. À peine investi, le congrès a annoncé ses priorités : en finir avec Obama Care et faire voter des baisses d’impôts inouïes. La moitié de ce cadeau fiscal va bénéficier aux 1% les plus riches (et un quart pour les seuls premiers 0.1% (5)). Le congrès a débuté par un coup d’éclat en supprimant la commission d’éthique, principal organe de contrôle de la corruption. Devant le tollé provoqué par cette annonce, Trump a twitté son désaccord « Il y a d’autres priorités que de supprimer la commission d’éthique » et les parlementaires ont fait marche arrière. Pour l’instant.

Indépendamment des agissements du parti républicain, Donald Trump a dressé une feuille de route sans équivoque. En premier lieu figure une division par deux des impôts sur les sociétés qui devraient valoir aux États-Unis, si elle est votée, le titre de paradis fiscal. À cela vient s’ajouter une dérégulation majeure de la finance, une suppression des normes environnementales et la fameuse baisse d’impôt sur les plus riches. Sans oublier la fin d’Obamacare qui devrait priver 32 millions de citoyens de couverture santé, réduire de plusieurs dizaines de milliards supplémentaires les taxes sur les plus riches, et couter la vie à trente-six mille Américains par an. Enfin, notons le projet d’un vaste plan d’investissement dans les infrastructures, dénoncé y compris par les économistes de droite, comme une gigantesque arnaque visant à déverser de l’argent public directement dans les poches des grandes entreprises (6).

En clair, les multinationales et les grandes fortunes vont bénéficier d’une aide sans précédent, tandis que les Américains les plus défavorisés vont subir les conséquences de cette politique décomplexée.

Politique étrangère

Contrairement à ce qu’on a pu lire ici où là, Donald Trump possède une vision de la politique étrangère bien précise. Elle pourrait se résumer à « l’Amérique d’abord » (7). Finie la diplomatie et le jeu des alliances, place aux « deals ». En clair, Donald Trump remet en cause un peu près tout ce qui existe, de l’OTAN aux traités commerciaux, des alliances historiques aux accords sur le nucléaire. Une ligne directrice semble tout de même se dessiner : soutien inconditionnel à Israël, détente avec la Russie et guerre commerciale ouverte avec la Chine. Et l’Europe dans tout ça ? Elle devra passer à la caisse, ou à la casse.

Au-delà des risques probables de remise en cause de la lutte contre le réchauffement climatique et de la dénonciation de nombreux accords commerciaux, on comprend bien que ce sont les grands équilibres du monde géopolitique qui risquent d’être fragilisés.

5) La politique du tweet

Interdit d’accès à son compte Twitter par son équipe lors des derniers jours de la campagne présidentielle, Donald Trump a repris en main l’outil de communication avec zèle. Déclenchant des mini-crises à coup de mini-phrases et laissant apercevoir ce à quoi sa présidence risque de ressembler.

En réalité, ses messages sont bien plus travaillés et réfléchis qu’on pourrait le penser. Ils peuvent être rangés dans deux catégories, chacune visant à remplir des objectifs précis.

La première tient de la pure propagande, ou manipulation d’opinion. On le voit remettre en cause des faits indiscutables comme la victoire d’Hillary Clinton sur le plan national, s’attribuer la création d’emplois lorsqu’une compagnie américaine annonce investir aux États-Unis, dénoncer un évènement quelconque ou critiquer les médias et journalistes qui ne vont pas dans son sens. Ces derniers, visiblement incapables de se retenir, boivent à la source et relaient amplement ses fameux tweets.

Souvent écrits dans un style très basique et faisant usage de points d’exclamations et de mots clés puissants, ils provoquent les moqueries des commentateurs et les parodies des comédiens. Les mêmes qui n’avaient pas su apprécier le pouvoir de séduction de ses discours semblent de nouveau passer à côté de la stratégie de communication du milliardaire, pourtant redoutable d’efficacité.

Le second type de tweet apparait moins contrôlé, écrit sur le coup de la colère peut-être. Il consiste à fustiger ses détracteurs. Deux cas feront école. Le premier concerne Meryl Streep, qui reçut un message particulièrement acerbe en réponse à son discours prononcé à la cérémonie des Golden Globes dans lequel elle critiquait Donald Trump, sans le nommer.

Meryl Streep, une des actrices les plus sur évaluée d’Holywood, ne me connait pas mais m’a attaqué hier soir aux Golden Globes. C’est une…

Le second exemple est encore plus alarmant. Un responsable syndical de la société Carrier avait mis en cause publiquement l’effet d’annonce de Trump prétendant avoir sauvé 1100 emplois en négociant directement avec le PDG de son usine. Trump a répliqué dans une série de tweets vengeurs, et quelques heures plus tard, des dizaines de gens téléphonaient au pauvre syndicaliste pour lui proférer des menaces (8).

Outre le fait surprenant que le président élu de la première puissance mondiale prenne un responsable syndical ou une actrice à parti, ces faits démontrent la volonté de Trump de verrouiller les critiques et gagner la bataille des idées, par la force et l’intimidation si nécessaire. Plus inquiétants pour l’avenir du monde, ces tweets vengeurs viennent confirmer la thèse selon laquelle Donald Trump serait un homme susceptible, sanguin et incapable de se contrôler.

Sur un autre plan, cet épisode est caractéristique de la stratégie de communication de Donald Trump. À chaque fois qu’une compagnie américaine annonce investir aux États-Unis, Trump tweet pour les remercier et s’attribuer la paternité d’une décision prise des mois avant son élection. Les médias relayent, sans contester la vérité des faits. Léa Salamé reprend ainsi la version de Trump lors du débat de la primaire socialiste, sans se rendre compte qu’elle accrédite une information pourtant fausse. Ce qui pose problème à de nombreux niveaux. Non seulement ces décisions industrielles n’ont à priori rien à voir avec l’élection du milliardaire. Le marché de l’emploi américain perd (et gagne) environ cinquante mille emplois par jours, on comprend bien qu’il n’est pas souhaitable ni efficace pour un président de passer des journées à négocier pour sauver quelques centaines d’embauches ici et là. À l’inverse, il est particulièrement facile pour une entreprise quelconque de se faire de la publicité et de s’attirer les faveurs du président en rentrant dans ce jeu puéril (ou en refusant de dénoncer des mensonges évidents et vérifiables). Un cirque rendu possible par la complicité des grands médias, et qui va permettre de masquer les effets désastreux de la politique de Donald Trump. Rares sont les Américains au courant des projets d’annuler les contraintes environnementales imposées aux industriels pour protéger la qualité de l’air, mais tous savent que Ford a créé sept cents emplois dans le Michigan.

6) Qui est Donald Trump ?

Donald Trump respecte la force, le pouvoir et la réussite. Il n’a aucune considération pour la démocratie, l’égalité ou toute autre valeur humaniste. C’est un premier point qui n’aura échappé à personne. Mais qu’en est-il de sa personnalité ?

De moins en moins d’observateurs le prennent pour un clown ou un imbécile, mais nombreux sont ceux à le considérer comme incompétent et imprévisible.

En réalité, Trump possède deux traits de personnalité qui explique nombre de ses décisions.

Premièrement, son penchant paranoïaque, au sens psychologique du terme. Pour lui, l’extérieur est forcément un adversaire, ou du moins une menace. Que ce soit la Chine, les Mexicains où les musulmans, tout élément situé hors de son cadre présente un danger potentiel. Tout dialogue est alors envisagé sur le mode du rapport de force. Ce qui explique ses nombreuses provocations et menaces plus ou moins subtiles proférer envers la Chine et l’Union Européenne. Elles s’inscrivent dans une stratégie de division et constituent une première étape d’intimidation en vue d’une négociation.

On retrouve les mêmes traits de caractère classique que chez les autres dirigeants d’extrême droite : un penchant pour la division et une inaptitude complète au rassemblement. Le monde se réduit à un jeu à somme nulle divisé entre gagnants et perdants.

Second aspect, Trump ressemble à un adolescent gâté à qui on n’aurait jamais dit non. Très susceptible, son ex-directrice de campagne expliquait à son propos qu’il fallait le prendre avec des pincettes et lui donner le sentiment qu’il était au centre pour obtenir quelque chose de lui.

Alors forcément, un enfant paranoïaque, susceptible, ne considérant le dialogue que sur le mode du rapport de force et qui ne supporte pas qu’on lui dise non, c’est problématique. Surtout quand on lui confie les clés de la plus grande puissance militaire mondiale.

7) Trump va-t-il imploser en vol ?

Compte tenu de sa personnalité et de sa brutalité, que ce soit dans les rapports humains ou dans sa ligne politique, il serait tentant de se rassurer en imaginant que Donald Trump sera rapidement destitué.

Ce serait sous-estimé son talent de communicant et le soutien de ses électeurs. Le congrès républicain ayant fait preuve d’une hypocrisie et d’un cynisme inouï durant les années Obama, on ne peut pas imaginer un instant qu’il aille jusqu’à s’opposer frontalement au nouveau président.

Restent les faits. Lorsque le coût astronomique des baisses d’impôts et les dégâts inhérents à la disparition de la couverture santé et des régulations environnementales se feront sentir, ses électeurs finiront peut-être par se rendre compte de la trahison. Compte tenu de l’embellie fantastique de l’économie américaine, conséquente des années Obama, cela prendra du temps. Peut-être bien plus de quatre ans…

Conclusion

Après avoir enchanté le monde en élisant un président noir historiquement progressiste, iI semble logique que le peuple américain bascule dans un autre « extrême » en mettant au pouvoir un populiste paranoïaque. Dans le cas d’Obama, l’opposition s’était très rapidement mobilisée, refusant de reconnaitre sa légitimité et pratiquant blocages et chantages permanents, l’empêchant effectivement de gouverner pendant les six dernières années de sa présidence.

Donald Trump aura pour lui une audace et une brutalité qui faisaient défaut à son prédécesseur. Reste à savoir si l’opposition sera à la hauteur, ou si le Donald provoquera directement ou non une catastrophe majeure (9).

Notes et références:

(1) : Du moins, c’est l’impression que j’ai pu avoir en lisant les sites d’informations républicains et en discutant avec des électeurs de Donald Trump.

(2) Une commission vient d’être saisie par le parlement pour faire la lumière sur ces faits troublants et potentiellement traduire Comey en justice (cf Paul Krugman in the NYT)

(3) https://www.nytimes.com/2017/01/18/opinion/donald-trumps-cabinet-choices-stumble-by.

(4) http://www.independent.co.uk/news/world/americas/us-elections/donald-trump-cabinet-richer-wealth-third-us-households-combined-a7478691.html

(5) Cf seconde partie de cet article du New York Times 

(6)https://www.washingtonpost.com/business/economy/economists-pan-infrastructure-plan-championed-by-trump-nominees/2017/01/17/0ed1ad5e-dc5e-11e6-918c-99ede3c8cafa_story.html?utm_term=.66f6050aa158 

(7) Lire le monde diplomatique « Le monde selon Trump », janvier 2017.

(8) https://www.washingtonpost.com/news/wonk/

(9) Plus qu’une guerre qui aurait probablement comme effet de rassembler les Américains, c’est du côté d’une crise financière type « subprimes » qu’il faudra regarder. Après tout, Goldman Sachs vient de publier des profits record et les régulations en place sont sur le point de voler en éclat…

Pour une vue chiffrée du cabinet de Donald Trump: https://www.bloomberg.com/graphics/2016-trump-cabinet/

 


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