7 raisons de considérer 2018 comme une excellente année

7 raisons de considérer 2018 comme une excellente année

Des émissions de C02 toujours en hausse, une crise écologique qui s’accentue, le démantèlement de la SNCF, la montée des inégalités sociales et des dirigeants autocrates à travers le monde ou le suicide de notre regretté Anthony Bourdain constituent autant de raison dresser un bilan catastrophiste de l’année 2018. Pourtant, les évènements positifs ne manquent pas non plus, au point de nous pousser à écrire ce billet porteur d’espoir pour l’avenir, et de positivisme quant à l’année qui vient de s’achever. Oui, osons le dire, 2018 fut un excellent cru !

1) Victoire de la ZAD de NDDL et prise de conscience écologiste massive

L’année 2018 démarra au pas de charge. Un déluge médiatique sans précédent exigeait, à renfort de fakenews et de désinformation, le saccage de Notre-Dame-des-Landes afin d’expulser dans le sang et les larmes les zadistes et leurs cheptels, de raser les forêts, d’assécher les cours d’eau et de bétonner le tout pour construire un nouvel aéroport. Rien n’en fut ! Les zadistes ont gagné, quoi qu’on puisse penser de l’invraisemblable répression militaire dont ils ont ensuite été l’objet. Le fait est qu’il n’y aura pas d’aéroport. Cette victoire, fruit du courage et de la détermination des zadistes, du soutien massif des habitants de la région, des militants associatifs et de la presse alternative, constitue un évènement historique remarquable, quarante ans après la victoire des paysans du Larzac.

L’autre victoire majeure de la cause écologique, c’est la démission en direct sur France Inter de Nicolas Hulot. Logique, attendue depuis des mois, elle a participé à une prise de conscience générale de l’urgence climatique et mis un terme à la farce que constituait la fausse posture d’Emmanuel Macron. « Le néolibéralisme est la cause » de la catastrophe écologique, expliquait le ministre démissionnaire au micro de France Inter. Les militants humanistes ne pouvaient rêver d’un meilleur cadeau.

Preuve de cette sensibilisation accrue, le mouvement des Gilets jaunes initialement déclenché par la contestation de la taxe carbone sur les carburants s’est rapidement converti à l’écologie, au point que le 8 décembre les marches pour le climat et l’acte 4 des Gilets jaunes se mélangeaient dans la rue, sous des slogans aussi simples que « fin du monde, fin du mois, changeons le système, pas le climat ».

Cette convergence des préoccupations climatique et sociale se retrouve au cœur du « Green New Deal » mis en avant par l’aile gauche du parti démocrate américain, avec un succès retentissant dans l’opinion publique. D’après la journaliste canadienne Naomi Klein, spécialiste des questions de justice sociale et climatique, cette proposition concrète redonne de l’espoir : « je suis plus optimiste sur nos chances d’éviter la catastrophe climatique que je ne l’ai été depuis des années. Pour la première fois, je vois un projet politique clair et crédible qui pourrait nous sauver ».

Indéniablement, le vent tourne et les consciences se sensibilisent.

2) Espoirs géopolitiques sous Donald Trump ?

Deux années de présidence de Donald Trump ont rebattu les cartes de l’échiquier politique mondial. Pourtant, jusqu’à présent, de nombreuses catastrophes ont été évitées et des signes encourageants émergent. Si Trump s’est laissé manipuler par les faucons et la droite évangéliste américaine sur les dossiers tels que le conflit israélo-palestinien ou l’accord sur le nucléaire avec l’Iran, il reste globalement fidèle à sa ligne politique non-interventionniste énoncée lors de sa campagne.

Dessin New York Time

Le bras de fer entre King Jong-Un et l’hôte de la Maison-Blanche n’a pas débouché sur « le feu et la fureur », mais un processus de paix historique, salué comme tel par Le Monde Diplomatique.

Au Moyen-Orient, la poudrière syrienne où se faisaient quotidiennement face les deux plus grandes forces nucléaires mondiales (USA et Russie), au point que des affrontements sporadiques directs aient eu lieu, connait depuis peu une surprenante détente. La décision de retrait des troupes américaines de Syrie, décriée par l’ensemble de la presse mainstream américaine, constitue une excellente nouvelle. Daech essentiellement détruit, la présence des troupes américaines ne pouvait qu’alimenter les vocations terroristes (comme ce fut le cas en Irak et en Afghanistan) tout en maintenant un état de tension permanent entre l’armée russe (et ses alliés : Iran, Syrie) et américaine (et son allié israélien). Ce retrait va également forcer les Européens à coopérer avec la Russie pour lutter contre le risque terroriste, ce qui devrait faciliter une baisse de tension plus que nécessaire en Europe de l’Est.

Certes, le boucher de Damas est toujours au pouvoir, et les Kurdes du Rojava se trouvent de plus en plus menacés par la Turquie. Mais ces deux états de fait sont largement indépendants de la présence américaine en Syrie.

Enfin, l’affaiblissement diplomatique de la dictature saoudienne suite à la torture et au meurtre du journaliste Jamal Kashoggi ouvre des perspectives de résolutions du conflit au Yémen, ou du moins met un terme à l’impunité dont jouissait le dictateur saoudien.

Autant de signaux positifs qui semblent ouvrir des possibilités inédites en matière d’apaisement des tensions et de coopération entre nations.

3) Réforme de la SNCF, la bataille de trop ?

Le démantèlement de la SNCF, mené en dépit d’une mobilisation historique des cheminots et contre toute logique économique (même le Financial Times et The Economist fustigent la logique ayant motivé la réforme du rail français) sonne comme une amère défaite du syndicalisme français, une énième victoire des forces néolibérales, et la perte d’un bien commun aussi indispensable aux citoyens qu’aux forces progressistes et syndicales qui pouvaient, jusqu’ici, compter sur les cheminots pour défendre notre sécurité sociale désormais menacée.

Photo : Collision d’un train de marchandises avec un train de passagers en Caroline du Sud. NPR

Cette victoire du gouvernement devait ouvrir la voie aux autres réformes visant à défaire l’assurance maladie et le système des retraites. Pourtant, il semblerait que cette bataille ait beaucoup plus coûté au gouvernement qu’il n’y parait. Loin d’être le tremplin espéré, il se pourrait qu’elle constitue la dernière grande victoire du gouvernement marconien. Dans tous les cas, elle risque de devenir un boulet de plus, compte tenu des dysfonctionnements persistants de la SNCF, de la disparition progressive des petites lignes et de la déshumanisation des services.

4) Les bleus et Alexandre Benalla Champions du Monde

Ne boudons pas notre plaisir, la France est de nouveau championne du monde ! Les cyniques pouvaient redouter que cet évènement sportif majeur bénéficie à Emmanuel Macron, qui avait multiplié les efforts pour surfer sur la vague d’euphorie provoquée par le triomphe des bleus. Mais lorsque le bus de l’équipe de France s’apprête à remonter les champs Élysée où l’attend une foule en liesse, un certain Alexandre Benalla ordonne au chauffeur d’accélérer. Pas question de manquer l’ouverture du 20 h en direct de l’Élysée.

Problème, trois jours plus tard éclate l’affaire Benalla. La cote de popularité du président s’effondre, alors que ce dernier apparait de plus en plus pour ce qu’il est : un président autoritaire, isolé, bafouant les institutions de la République.

Les récentes révélations de Médiapart sur l’impunité dont continue de jouir Alexandre Benalla, lui qui parcours l’Afrique à l’aide d’un passeport diplomatique et échange toujours avec le chef de l’État, risque de poursuivre le président. À croire que ce dernier est tenu par Benalla, qui se permet de le menacer de divulguer des messages personnels si son impunité venait à être remise en cause. Une épée de Damoclès sur la tête de la présidence ?

Si on ajoute à cela les démissions et départs en nombre (Collomb, Hulot, Sylvain Fort…) et les mises en examens probables de plusieurs proches conseillers (Ismael Emelien, Alexis Kohler), le président se retrouve de plus en plus isolé. Finira-t-il l’année ?

5) Poussée de la gauche radicale dans de nombreux pays

Certes, l’extrême droite progresse un peu partout dans le monde. L’élection récente de Bolsanero au Brésil représente une véritable catastrophe pour l’Humanité, le M5S italien s’est entièrement fait absorbé par la Ligua de Salvini et l’autoritarisme s’aggrave au-delà des démocraties.

Mais ces poussées d’extrême droite ne doivent pas nous faire perdre de vue d’autres mouvements plus enthousiasmants. En Angleterre, Jeremy Corbyn, un socialiste radical, se trouve à la porte du pouvoir. En Espagne et au Portugal, les coalitions PS-gauche radicale augmentent le salaire minimum (de 22 % en Espagne, troisième économie de la zone euro !). Au Mexique, le nouveau président élu Lopez-Obredor (AMLO) vient de prendre ses fonctions, et de démarrer l’année par une hausse de 20 % du salaire minimum (décidément).

Aux USA, Bernie Sanders a forcé Disney World puis le tout puissant Jeff Bezos (Amazon) a augmenté le salaire minimum de leurs employés (40 000 et 200 000, respectivement) de 50 % (passant de 10 à 15 dollars de l’heure en moyenne).

Suite aux élections de mi-mandats américaines, de nombreux élus issus de la gauche radicale ont fait leur entrée au Congrès, comme la très charismatique Alexandria Occasio Cortez (qui vient de provoquer un débat national en évoquant un taux d’imposition de 70 % pour les ultra-riches afin de financer son « green new deal »), l’américano-palestinienne Rachida Tlaib (qui a fait esclandre en proclamant dans un bar, entouré de militants : « il est temps de destituer le motherfucker ») et la musulmane voilée Ilhan Omar. Autant d’énergie positive qui va occuper le devant de la scène médiatique, et déchainer les passions…

6) Aux USA, victoire des démocrates aux midterms

Pour Donald Trump, la fin de la récréation vient d’être sifflée. Le président va devoir faire face à pas moins de dix-sept investigations parlementaires, et une potentielle procédure de destitution. Mais au-delà de ces déboires judiciaires, c’est son agenda législatif qui subit un premier coup d’arrêt, les démocrates obtenant un droit de véto grâce à leur prise de contrôle de la chambre des représentants.

Si le parti démocrate américain reste gangréné par la corruption (légale) et une idéologie majoritairement néolibérale, il devrait néanmoins être capable de limiter les dégâts provoqués par Donald Trump et le parti républicain, en attendant les élections de 2020.

7) Victoire des Gilets jaunes et élargissement des consciences politiques

Emmanuel Macron a beau fanfaronner pendant ses vœux aux Français et promettre une accélération des réformes, le fait est que le petit banquier d’affaires a finalement reculé. Exit la taxe carbone, exit la règle des 3 % de déficit, bonjour les 15 milliards de dépenses « sociales ».

Au-delà des très maigres victoires concrètes obtenues par les Gilets jaunes, c’est son quinquennat qui vient d’être psychologiquement brisé. Difficile de prévoir ce que 2019 nous réserve, mais à travers les revendications des Gilets jaunes, surmédiatisés et très largement soutenus par la population, on observe une clarification politique sans précédent, qui vient combler le vide laissé par la campagne présidentielle. En clair, il devient impossible d’ignorer que :

  • Les médias roulent pour Macron
  • Macron roule pour les ultra-riches
  • la demande de plus de démocratie et de justice sociale est criante à travers le pays

Les 4500 arrestations, 1400 blessés et 10 morts infligés aux Gilets jaunes ne laissent pas beaucoup de doute non plus sur la nature autoritaire du pouvoir macronien. Les consciences politiques s’éveillent à grande vitesse, et c’est cela l’essentiel lorsqu’on croit en la démocratie.

Conclusion :

Si 2018 fut une année difficile, elle montre surtout à quel point les raisons de se tourner vers l’avenir avec optimisme sont nombreuses. Un dénominateur commun lie les avancées obtenues en 2018 : la mobilisation et la lutte des citoyens. Pour 2019, nous savons ce qu’il nous reste à faire…

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3 réactions au sujet de « 7 raisons de considérer 2018 comme une excellente année »

  1. « ……….le président se retrouve de plus en plus isolé. Finira-t-il l’année ? » Malheureusement oui !
    Je pense qu’il est ici pour une mission particulière – en terminer avec les acquis du CNR – et qu’il ira au bout des objectifs fixés par ceux qui l’ont mis là où il est.

  2. Cher Politicoboy,

    Je vous rejoins entièrement : 2018 fut un excellent cru pour tous ceux qui vous lisent aujourd’hui, et pour cause, ils ont eu la chance d’en réchapper ! Quant à ceux qui ne passeront pas 2019, aucun risque qu’ils viennent s’en plaindre ici début 2020 ! Vous pouvez donc commencer dès aujourd’hui votre prochain bilan « optimiste » sans risque…

    Car enfin, reconnaissez que ce n’est vraiment pas grâce à vous si nous sortons presque tous indemnes de l’année dernière : vous nous avez tout fait ! Monsieur fait son satisfait, mais quand même, à titre préventif pour les nouveaux lecteurs aventurés ici vu votre succès galopant, je me permets de vous rafraichir un minimum la mémoire :

    2018 commençait pourtant bien. Comme d’habitude : « vive l’année dernière, et cette année on fera mieux, tous mes vœux, et blablabli et blablabla… ».

    – Mais déjà, un dilemme. Hum… COMBATTRE LE CHÔMAGE, OU COMBATTRE LES CHÔMEURS ?… Et paf ! Mauvaise décision !
    – Comme si cela ne suffisait pas, consigne radicale : « suicide collectif ! ». Et on est tous allés comme des moutons bêtement essayer de MOURIR POUR LA ZAD
    – tandis qu’on apprenait dans son PREMIER BILAN que le pilote de l’avion USA n’avait pas son permis. Et pour cause, il est bien trop jeune pour ça !
    – Puis petit point météo pour comprendre d’où venait ce soudain RÉCHAUFFEMENT du VENT. On apprendra plus tard qu’il nous venait des révoltés des USA. (Ceci explique sans doute cela).
    – INQUIETANT, tout ça !
    – Et là, boum ! Alerte à LA BOMBE GRECQUE, tous aux abris !
    – Sans doute par STRATEGIE DU CHOC violent que vous nous prépariez :
    – on a dû retourner à L’ECOLE, mais de la SNCF. Très violent, en effet !
    – Mais comme on avait bien travaillé, on a eu droit à une petite soirée ciné. On n’imaginait pas alors LES HEURES SOMBRES qui s’annonçaient…
    – Puis re-boulot, interrogation écrite surprise et en langues étrangères s’il vous plaît : CE QU’ON RETIENDRA DES ÉLECTIONS ALLEMANDES ET ITALIENNES.
    – Enfin, un peu de sport pour garder la forme, et accessoirement, la vie : MARCH FOR OUR LIVES, avant l’annonce des résultats du concours SNCF.
    – UN MOMENT HISTORIQUE : on a tous été reçus !
    – À partir de là, délire général, pour ne pas dire science-fiction ! On a d’abord rêvé à une société égalitaire avec Bernard Friot (mais il fallait d’abord VAINCRE MACRON) ; vécu DANS LA PEAU D’UN TRADER ; on est même sortis du coma, et enfin compris QUI A VÉRITABLEMENT GAGNÉ LA PRÉSIDENTIELLE française…
    – Aussi, retour brutal à la réalité : IRAN : LA GUERRE QUI VIENT
    – Mais c’était sans compter sur le LE DÉNI DES ÉLITES…
    – Alors, on a cherché du réconfort, une nouvelle religion : FAUT-IL CROIRE AU REVENU UNIVERSEL ?
    – Comme on était inconsolables, on a voulu se faire un bon p’tit resto avec votre ami ANTHONY BOURDAIN, grand chef cuisiner globe-trotter. Mais arrivés trop tard, on a eu droit à un enterrement…
    – Puis, au BENCHMARKING DES APPELS D’AIR. (Besoin de souffler un peu, sans doute ?).
    – Mais eurêka, avec LA GARANTIE UNIVERSELLE À L’EMPLOI, on avait repris espoir en l’AVENIR. Hélas, la date limite était dépassée…
    – Comme on pensait pouvoir enfin s’amuser un peu avec la COUPE DU MONDE, on a eu droit au contraire à la « philosophie politique footballistique ». (Il faut toujours que vous compliquiez tout ! Détendez-vous, vieux !). Du coup, c’est passé trop vite, on n’a même pas pu voir qu’on avait gagné…
    – Mais rien de tel qu’un petit tremblement de terre pour nous rebooster : L’EFFONDREMENT QUI VIENT ? Et ce n’est rien de moins que HOUSE OF CARDS qui nous est tombée sur la tête pour COMPRENDRE LE SYSTÈME POLITIQUE AMÉRICAIN.
    – On a même été perquisitionnés avec MELENCHON. CHAOS complet !
    – Pas encore suffisant ? Mi-novembre, votre nouvelle lubie, « constipation généralisée ! » : LE 17 NOVEMBRE, BLOQUONS TOUT !
    – Puis vous nous avez gravement insultés : « allez vous rhabiller !» Et pourquoi ?! Pour nous envoyer au casse-pipe sauver une planète déjà moribonde. En plus en jaune, quel mauvais goût ! Et on a connu mieux en matière de tenue de camouflage ! Résultat foireux : 10 morts, 1400 blessés, 4500 arrestations ! Et ce n’est pas actualisé… METTRE UN GILET JAUNE POUR SAUVER LA PLANÈTE ? Comment flinguer les Français, oui !
    – Mais on a tenu le coup, on s’est accroché. (Faut dire qu’on avait de l’entrainement ;))
    Comme il en restait encore beaucoup trop, en panique et en urgence (il ne vous restait plus que 2 minutes), vous nous avez sorti le grand jeu : l’HIVER NUCLÉAIRE ! Qu’est-ce qu’on a eu peur !!!
    – Évidemment, pour ne pas nous perdre prématurément, vous nous aviez bien balancé de temps en temps quelques vraies bonnes nouvelles, mais seulement d’outre-Atlantique : UNE LARGE VICTOIRE DÉMOCRATE. L’arnaque, quoi !
    – Point positif, pour avoir voyagé, ça, on a voyagé ! Villégiature en OTAN, UE, RUSSIE avec DONALD TRUMP en personne. (On voulait savoir où il allait). Ce n’est plus lui qui pilotait, heureusement. Du coup, on peut dire que finalement LES JOURS DE DONALD TRUMP ne sont plus vraiment comptés.
    – On a aussi été en REPORTAGE AU TEXAS.
    – Et en apothéose, mis en orbite par ELON MUSK ! (Pas franchement écolo, tout ça…).
    – Certes, vous nous avez bien présenté quelques autres grandes personnalités : Bernie SANDERS, qui a fait plier Amazon, et même (pour vous faire mousser), L’HOMME POLITIQUE LE PLUS INFLUENT DU 21E SIÈCLE, votre copain « MITCH ».
    – Mais pour finir, vous nous avez lâchement abandonnés au bord du gouffre, en FRANCE, SUR LE POINT DE BASCULER DANS LE FASCISME. Totalement irresponsable ! (J’espère que vous n’avez pas d’enfants, au moins…).

    Et vous êtes fier de vous ?!

    Vous savez quoi ? Pas plus qu’à Macron ou à Trump je ne vous confierais un pays ! Et comme fidèle à vous-même vous osez conclure : « Pour 2019, nous savons ce qu’il nous reste à faire… » (facile pour Monsieur qui nous administre à grande distance, bien planqué… ;)), si je venais à manquer à l’appel en 2020, c’est que cette fois vous auriez poussé le bouchon définitivement trop loin.

    Bon, allez… Merci.
    Belle année 2019 à Politicoboy !

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