Retrouvez Politicoboy en Podcast avec Le MédiaTV et Elba pour couvrir l’actualité électorale américaine. Six épisodes disponibles à ce jour, des visuels percutants et une touche d’humour pour accompagner cette expérience sonore durant 20 minutes par épisodes. Liens vers les différentes plateforme d’accès ci-dessous… …
Passé à deux doigts de la nomination en 2016, Bernie Sanders abordait les primaires de 2020 en position de force. À quatre jours du Super Tuesday, les sondages lui promettaient une victoire décisive. Pourtant, c’est Joe Biden qui, en remportant une série d’États dans de très larges proportions, s’est rapidement constitué une avance insurmontable. Comment expliquer cet échec ? La campagne de Bernie Sanders était-elle trop « à gauche », pas assez « populiste » ou bien l’appareil démocrate est-il trop puissant pour être renversé ? Autrement dit, la défaite s’explique-t-elle par des erreurs stratégiques ou par le contexte structurel de cette élection ? …
Défait dans les trois premiers États, Joe Biden a réalisé après la Caroline du Sud un retour en force historique grâce à une spectaculaire consolidation-éclair de l’establishment démocrate dans toutes ses composantes (économique, médiatique et politique). Une séquence qui entrainera la chute de Bernie Sanders, qui était jusque alors archi-favori des sondages. Par Politicoboy et Clément Pairot pour LVSL.fr
Le premier est un néolibéral vendu aux intérêts financiers, le second un milliardaire déterminé à acheter les élections. L’un menace de ramener le parti démocrate deux décennies en arrière, l’autre de le faire imploser. Pete Buttigieg incarne la politique contre laquelle Bernie Sanders se bat depuis quarante ans. Mike Bloomberg représente la classe sociale qu’il a désignée comme principale adversaire, celles des milliardaires et des 1%. Portrait croisé des deux principaux opposants à Bernie Sanders dans la course à l’investiture démocrate. Publié via LVSL.fr …
L’Iowa devait lancer les primaires démocrates en grande pompe et permettre au parti comme aux candidats de bénéficier d’un tremplin médiatique en vue de la présidentielle. Au lieu de cela, l’incapacité des instances démocrates à publier les résultats en temps et en heure et la façon suspecte dont ils les ont diffusés ensuite ont produit trois effets désastreux : ridiculiser le camp démocrate, diviser le parti et priver Sanders d’une victoire médiatique.